Après l'échec de la réunion avec les syndicats, l'école publique en péril
Comme prévu, la réunion lundi entre les représentants du ministère de l’Education et du syndicat a lamentablement échoué avant même de commencer. Nous n’allons pas renvoyer les deux parties dos à dos.
Car la responsabilité des syndicats dans cet échec est indiscutable. Les représentants du ministère étaient dans leur droit en exigeant la remise des notes, car il n’était pas question de négocier sous la pression.
Libres aux syndicats de manifester, de faire grève, mais leur refus de communiquer les notes de leurs élèves est intolérable. C’est une ligne rouge qu’il ne fallait pas franchir, une véritable prise d’otages.
Jamais, on n’a eu recours à un procédé aussi abject et qui relève tout simplement du gangstérisme. Et le comble, c’est que le syndicat concerné est passé outre au refus de la centrale de valider cette mesure.
Ce qui aurait mérité en bonne logique au moins un rappel à l’ordre...et de la part des associations de parents d'élèves, une réaction plus énergique que le recours à justice. Car il y a urgence. C'est l'école publique qui est en danger, c'est l'avenir de leurs enfants qui est en jeu. Dans la situation où il trouve, l'Etat n'est pas en mesure d'y faire face. En revanche, les associations sont capables si elles se mobilisent d'amener les syndicalistes à résipiscence.
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