News - 01.06.2010

Pour assurer la relève, avec une moyenne d'âge de 50 ans pour les cadres, le Groupe Chimique de Tunisie recrute de grosses pointures

Quand on lance de grands projets comme la nouvelle unité d’acide phosphorique à la Skhira (Tifert, 600 MD, projet tuniso-indien) , l’Unité Mdhilla 2 (600 MD), la rénovation des équipements de production et le basculement aux commandes numériques, notamment à Gabès, le Groupe Chimique de Tunisie et la Compagnie des Phosphates de Gafsa doivent pouvoir renforcer leurs équipes de haut niveau. L’impératif est d’autant plus spécifique qu’il coïncide avec la nécessité d’assurer la relève de nombre de spécialistes qui s’approchent de l’âge de la retraite.

Les premières générations d’ingénieurs avaient été recrutées au lendemain de l’Indépendance (la CPG et la Siape, dont notamment Si Ali Boukhris), puis, début des années 70 pour le lancement du Groupe Chimique, avec un boom particulier dans les années 80 (les Ben Debba, Sellami, Aouni, Hamdi, Ben Ali, Chaabouni, Abdelkefi, et d’autres.). Nombre d’entre-eux ont d’ores et déjà cédé la place à des équipes plus jeunes mais aussi compétentes et talentueuses. Tous ont eu le mérite de bâtir l’une des plus grandes plateformes industrielles et minières de Tunisie et certains sont même allés prolonger cette réussite en Turquie et jusqu’en Chine.

Bechir MouakharLa liste des spécialités recherchées est élargie. Si on se contentait hier de domaines génériques comme le génie mécanique, électrique ou chimique, on va désormais vers des filières très pointues. C’est d’ailleurs l’appel que le Groupe Chimique vient de réitérer lors du Forum de l’Atuge à Paris, d’abord pour mieux connaître les compétences tunisiennes dans les domaines les plus appropriés ensuite, pour les approcher en vue d’envisager des recrutements utiles. En charge de la formation après avoir longtemps été en poste à Gabès, M. Béchir Moakher a fait le déplacement à Paris et eut à cet effet des contacts qui s’annoncent prometteurs. L’année dernière, c’était le PDG lui-même (à l’époque M. Ridha Ben Mosbah, promu ministre du Commerce et de l’Artisanat, et fervent Atugéen) qui était monté au créneau laissant auprès de ses jeunes camarades une excellente impression.
 

Partenaire Special de Leaders pour le Forum de l'Atuge, Paris 2010