Tunisie: La mairie ouvre la voie à Carthage
C’est une étude américaine très sérieuse qui l’affirme. Ceux qui seront élus maires de l’une des cinq villes tunisiennes significatives auront un jour ou l’autre de sérieuses chances d’accéder à la présidence de la République ou, selon les systèmes politiques, à la présidence du gouvernement. Ces villes sont Tunis, Bizerte, Sousse, Sfax et Gabès, avec cependant une ou deux variantes possibles.
Les auteurs de l’étude fondent leur analyse sur nombre de cas édifiants. Ils mentionnent particulièrement ceux de Jacques Chirac (Paris), Barack Obama (MAJ: il n'a pas été maire de Chicago mais avait choisit à l'été de 1985 de travailler comme organisateur communautaire dans le quartier noir défavorisé de Bronzeville.), Recep Tayyip Erdoğan (Istanbul), Boïko Borissov (Sofia, Bulgarie), Klaus Iohannis (Sibiu, Roumanie), Mauricio Macri (Buenos Aires, Argentine), Ravalomanana Marc (Antananarivo, Madagascar), António Luis Santos da Costa (Lisbonne, actuellement Premier ministre)...
Il est vrai que lorsqu’on réussit la gestion d’une grande métropole, on est bien armé pour briguer la magistrature suprême et l’exercer avec succès. Maintenant, pour le cas de la Tunisie, les pronostics pour 2024 restent ouverts.
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Batak Obama n’a jamais été maire de Chicago