Macron à Caïd Essebsi : votre combat est le nôtre
Démarrage sur les chapeaux de roue ce mercredi de la visite d'Etat du président français. A peine arrivé, il s'entretient avec le président Caïd Essebsi, avant d'assister à la signature en compagnie de son homologue tunisien à la signature de 8 déclarations d'intention et protocoles d'accord se rapportant notamment à la coopération économique, à la lutte commune contre le terrorisme et de l'extrémisme, à une université tuniso-française, à la création d'un fonds pour appuyer les entreprises et les initiatives des jeunes, à un additif au protocole relatif au financement des PME, à la reconversion d'une partie de la dette tunisienne en projets de développement, et à un accord de financement d'un programme profil 2.
Les deux hommes tiendront ensuite une conférence de presse commune où ils souligneront leurs convergences de vues et insisteront sur l'excellence des relations entre les deux pays. Le président tunisien a qualifiera la visite du précédent français de nouveau départ de la coopération tuniso-française. «Nous sommes deux pays qui peuvent compter l’un sur l’autre dans les moments difficiles», se félicitant de la réaction française à la décision de des ministres des Finances de l’Union européenne de considérer la Tunisie comme un paradis fiscal. A propos de la situation internationale, il indiquera que lors de ses entretiens avec son homologue français, il a été question de la situation de la crise libyenne : « Nous oeuvrerons ensemble au retour à la normale dans ce pays et favoriserons la restauration de l’Etat libyen par les Libyens et sans ingérence extérieure ». S'agissant du problème palestinien, il soulignera la concordance des positions des deux pays.
Pour sa part, le président Macron fera remarquer que les relations tuniso-françaises remontent très loin dans le temps et se félicitera des avancées enregistrées par la Tunisie sur les plans de la modernité, de l'égalité de la démocratie de la liberté de pensée :«il se trouve que nous menons nous aussi le même combat. Si vous échouez, ce sera aussi notre échec».