News - 30.01.2018

Sonia Krimi, députée de la Manche : J’attends de la visite du président Macron en Tunisie, mon pays d’origine, des actions concrètes (Album Photos)

Originaire de la Kroumirie dans le Nord-Ouest de la Tunisie, Sonia Krimi, native de Tunis, 35 ans, est une figure de proue de la Macronie. Elle n’est arrivée en France qu’il y a à peine 12 ans, mais a pu en si peu de temps réussir brillamment ses études jusqu’à décrocher un doctorat en gestion et surtout se faire élire en juin dernier, députée (de Cherbourg) à l’Assemblée nationale. Son exploit était double, puisqu’elle raflait ainsi le siège de Bernard Cazeneuve, ancien ministre de l’Intérieur, puis premier ministre de François Hollande. Interview.

Comment avez-vous connu le Président Macron et rallié En Marche! ?

J’ai connu le président de la République comme des millions de français, comme Ministre de l’économie.

J’ai alors été séduite par son discours d’un possible rassemblement au-delà de l’ancien clivage politique Gauche / Droite. Une volonté et un pragmatisme dans la gestion des dossiers. Une conscience de l’intérêt général.

Le président Macron était une de rares voix après l’attentat de Nice, qui a essayé de comprendre l’origine du mal. En précisant, “Comprendre ne veut pas dire excuser”

Vous arrive-t-il d’évoquer avec lui la Tunisie ? Qu’en pense-t-il et a-t-il des centres d’intérêts précis ?

La campagne présidentielle a été intense. Avec le président Macron, la politique étrangère a été évoquée à maintes reprises. Accompagnement et respect.

Il n’a cessé de rappeler qu’il souhaitait porter le flambeau de l’action multilatérale, du dialogue politique. La Tunisie fait bien évidemment partie des partenaires privilégiées de la France, avec lequel le Président veut poursuivre et intensifier les efforts.

Le sentez-vous vouloir s’engager sur de grands projets qui relancent les relations et la coopération entre les deux pays ?

Bien évidemment, Monsieur le président est prêt à s’engager, comme la communauté européenne. Amplifier, confirmer et faire grandir la coopération entre nos deux pays dont la proximité actuelle est incontestable.

Qu’attendriez-vous le plus de cette visite ?

J’attends des actions concrètes. J’attends que soient mis en place de véritables projets de coopération notamment en matière de sécurité et de défense et de lutte contre le terrorisme, sans oublier le développement économique. Je souhaite par ailleurs que les échanges dans le domaine de la culture, de l’éducation, de la protection de l’environnement se multiplient entre nos deux pays à l’issue de la visite du chef de l’Etat en Tunisie.