Comment la Tunisie a été retirée de la liste des pays « paradis fiscaux »
Le rattrapage a été réussi ! La Tunisie a été désinscrite, avec sept autres pays de la liste des pays et territoires non coopératifs à des fins fiscales, établie par l’Union européenne. La décision a été prise mardi matin, sans débat, lors d'une session du Conseil "Affaires économiques et financières", par une modification de ses conclusions de décembre. Les huit pays et territoires bénéficiaires de ce déclassement, à savoir la Barbade, la République de Corée, les Émirats arabes unis, la Grenade, la région administrative spéciale de Macao, la Mongolie, le Panama et la Tunisie « se sont engagés, à un niveau politique élevé, à répondre aux préoccupations exprimées par l'UE », souligne un communiqué publié à Bruxelles. Ils sont déplacés de l'annexe I des conclusions (pays et territoires non coopératifs) vers l'annexe II (coopération concernant les engagements pris), une catégorie distincte de pays et territoires faisant l'objet d'un suivi attentif.
Ouf! Un grand soulagement à Tunis! Mais, on n'est pas encore sorti de la liste grise! Maintenant, il faut en tirer tous les enseignements et tenir tous les engagements pris.
La diplomatie tunisienne déployée de toute son intensité pour rattraper la décision des ministres européens des Finances prises le 5 décembre dernier qui avait plombé la Tunisie parmi les « paradis fiscaux ». Dans un sursaut de rattrapage lancé par la Kasbah, un double travail technique (pour répondre aux exigences) et diplomatique (pour plaider la cause tunisienne) a été mené au pas de charge. Des délégations de haut niveau ont été dépêchées dans nombre de capitales européennes comme auprès de l’Union européenne. Cette mobilisation soutenue, mais aussi la qualité des documents techniques ont été probantes.
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La Tunisie n'a jamais été un paradis fiscale, mais pour laisser le pays qui n'a pas beaucoup défenseure et il ne sait pas se défendre le garder sous tutelle et ne pas voler par ses propres ailes, alors on la inscrit dans la liste des paradis fiscaux,mais quand on a rien à se reprocher la vérité finira toujours de prendre le dessus et son autorité se renforce.
Ont peut être satisfait de la levée de notre pays de la liste ,des pays au paradis fiscaux. Cependant il ne faut pas oublie que ceci doit nous amener a une gestion plus équilibre et une politique de reforme s'avère nécessaire , pour la croissance ,la création emploi, et l'amélioration des dispositif sociaux sont oublie et surtout le développement de nos régions intérieure ainsi que tout exemple l' éducation , sante , droit, sociaux etc......
Je n'y crois pas un instant à cette mascarade ! La vérité elle est ailleurs, la saurait-on un jour, je pense que oui, cette machination est fabriquée de toutes pièces pour mettre notre pays au pas, le fragiliser, et le rendre sans immunité face aux requins de la finance mondiale, ainsi, et au bout d'un minimum de temps tous les mécanismes qui symbolisent notre souveraineté s'effondreront les uns après les autres, le pays tombera sous leur coupe, et de fait, nos gouvernants se réduiront au role de gestionnaire des affaires. Regardez ce qui se passe aujourd'hui aux derniers arrivants de l' UE, Slovénie, Tchéquie, Croatie, Estonie, Lituanie, Roumanie,...etc; il n'a pas fallu beaucoup de temps à leurs populations pour découvrir le pot aux roses, à quelle sauce elles seraient être manger ! L'exemple grecque est patent, et ce malgré son ancienneté (1981), pays déclaré en faillite, Alexis Tsipras, le nouveau Guillaume Tell, élu haut la main, sans rentré dans les détails, ses gesticulations, slogans et grandes phrases, n'ont servi à rien, usé et fatigué, il a plié les genoux, pour finalement valider la ''déprédation'' de son pays en le livrant aux vampires de tous poils !