Coulisses : Comment Samir Majoul a été élu président de l’UTICA (Album Photos)
« Je ne me présenterai à la présidence de l’UTICA que si Ouided Bouchamaoui décide de ne pas y rempiler », avait discrètement répondu, il y a quelques mois Hichem Elloumi à ceux qui l’y poussaient. Premier vice-président de la centrale patronale et capitaine d’industrie, cet ingénieur polytechnicien qui a implanté plus d’une dizaine d’unités industrielles dans le monde, n’est pas particulièrement porté sur la politique. Ses vrais combats, sont, loin des arènes électoralistes, ceux de la technologie et du développement industriel. Dès la révélation du retrait de la course de Mme Bouchamaoui, nombreux étaient ceux qui le donnaient favori pour lui succéder.
Jusqu’à la dernière minute, mercredi soir, lors du dépouillement des voix, Hichem Elloumi n’avait rien promis quant à sa candidature à la présidence de l’UTICA. Mais, on le sentait n’y tenant particulièrement pas beaucoup, peu enthousiaste pour croiser le fer avec d’autres compétiteurs, et monter au charbon. De nature calme, consensuel, l’analyse profonde et les propos feutrés, il travaille à fond ses dossiers. A l’UTICA comme au sein du groupe familial, basé à Sidi Hassine Sijoumi hissé leader mondial dans l’industrie des câbles automobiles. De plus en plus sollicité par le management du groupe, il doit s’y consacrer beaucoup plus. Déjà, la nomination de sa sœur Selma à la tête du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, l’engagement de son frère aîné, Faouzi, dans l’action militante et le récent décès de sa sœur Awatef, lui font porter sur les épaules des charges encore plus lourdes.
Deux vétérans en lice
Congrès de l'Utica : le pari de Chahed et la sérénité tranquille de Ouided Bouchamaoui (Vidéo et Photos)