Slim Riahi quitte la présidence de son parti : Que deviendra l’UPL ?
A-t-il fini par comprendre ! Un à un, Slim Riahi renonce à ses mandats. Après le Club Africain, le voilà annoncer son retrait de la présidence de l’UPL, le parti qu’il avait créé en 2011. Deux postes clefs qui l’avaient positionné parmi les acteurs qui comptent sur la scène politique tunisienne post-révolution. Le Club africain lui procurait le prestige d’un enracinement populaire à travers le football en particulier et le sport en général. L’UPL, avec sa douzaine de députés actuels, lui donnait voix au chapitre, surtout après la constitution avec Nidaa et Ennahdha, d’une nouvelle Troïka.
Interdiction de voyage, biens confisqués, sous instructions judiciaires, Slim Riahi se débat pour s’en sortir. Sa décision de lâcher les commandes de l’UPL, si elle sera définitive, n’est pas sans impact sur le parti. Privé de la cagnotte qui avait favorisé son ascension parlementaire en 2011, puis 2014, l’UPL saura-t-il survivre à son fondateur et gardera-t-il ses chances pour les prochains scrutins. En attendant le prochain congrès du parti, c'est Samira Chaouachi qui en assurera la présidence.