Chadia, icône du cinéma égyptien n’est plus
Chadia, s'est éteinte mardi 28 novembre au Caire. Celle qui a illuminé les écrans du cinéma égyptien des années 50 et 60, a combattu la maladie pendant des années avant de quitter. Née en 1931 Fatima Ahmad Kamal a fait ses débuts à 15 ans dans le film "Des fleurs et des épines" du grand réalisateur Ali Badrakhane. Depuis il n’a cessé d’occuper l’écran, tourant jusqu’à 13 films par an. Elle a joué avec les plus grands, créant des duos mythiques avec Kamel El Chennaoui, Imad Hamdi, Chokri Sarhan,Abdel Halim Hafez, Farid El Atrach et Salah Dhou Elfikar.
Véritable icône, elle incarnait l’air du temps de cette époque d’une Egypte en pleine renaissance, et un cinéma qui célébrait la vie, et la joie. Avec 117 films, 6 feuilletons et plusieurs chansons, une carrière riche qu’elle arrêtera au début des années 80 après un bref passage au théâtre avec la pièce mythique «Raya wa Skina». Parmi ses films les plus connus on retrouve "المرأة المجهولة" "الزوجة 13" "شيء من الخوف" et son dernier film لا تسألني من أنا «Bien qu’elle ait choisi de s’éloigner de la scène publique et artistique, une de ses rares chansons «Ya Habibti ya Masr» était un des hymnes de la révolution de janvier 2011 qui a mit fin à l’ère Moubarak.
L’Age d’Or du cinéma égyptien s’éloigne avec l’extinction de sa dernière étoile. Chadia «celle qui chante» s’est définitivement tue. Paix à son âme
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Allah yarhamha