La création d’emploi... et la ‘’Poudre de Perlimpinpin… du Ministère de l’Emploi’’
Il ne se passe plus un jour sans qu’on parle d’un quelconque sit-inn de jeunes, quelque part dans le pays, pour réclamer la création d’emplois pour eux ; alors que depuis la révolution, dans chaque patelin ces mêmes jeunes réclament, comme solution miracle, la création de zones industrielles ou touristiques …. à mettre à la disposition ‘’d’investisseurs/créateurs d’emplois’’ catalyseurs supposés de développement régional et d’emplois attendus ! C’est dire clairement que nos jeunes, dans les quatre coins du pays, au vu des problèmes vécus par leurs parents, ne croient plus à l’emploi agricole ni à l’agriculture elle-même. Or, à la source de la révolution de 2011 figurait - face à l’enjeu EMPLOI, l’incapacité de la politique de répondre aux aspirations de cette jeunesse qui avait bénéficié d’une certaine éducation. A cette incapacité de la politique, a-t-on conçu de meilleurs approches techniques et économiques plus adaptées à notre culture, à nos moyens, à notre siècle… ? C’est sur cela que devra se fixer le rôle du gouvernement et de ses différents ministères !
Le Nouveau Cadre Juridique de l’Investissement
Sur un plan purement d’efficacité, en tant qu’agronome, je me demande si l’approche adoptée par ce ‘’Nouveau Cadre Juridique de l’Investissement’’, publié par le MDICI le 28 Mars 2017 sur internet et qui parle (i)de refonte du code d’incitation aux investissements de 1993, dans le cadre d’un ensemble de réformes structurelles économiques et sociales pour l’amélioration du climat des affaires et la relance économique afin de diminuer le chômage et réaliser l’équilibre entre les régions ; (ii) d’un alignement sur les objectifs nationaux de passage d’une économie à faible coût à un hub économique grâce à un tissu économique diversifié et à forte employabilité….. (iii) de permettre la propriété des biens immobiliers acquis aux investisseurs et de garanties qui leur sont offertes, des modalités d’arbitrage… Ce cadre incluait également les incitations financières et fiscales prévues ; dont quelques unes réservées à l’agriculture : une prime d’investissement de 15% aux moyens et grands projets et 30% aux petits projets…. et sans même que l’agriculture n’y soit classée parmi les secteurs dits prioritaires (comme les industries électroniques, TIC, textile et habillement….). Voici donc, un Cadre Juridique qui vise surtout d’attirer l’Etranger, l’investisseur et le banquier dans leur implacable vision de ce que peut rapporter tel ou tel investissement, d’un donnant-donnant où le gain quasi immédiat est le maître absolu dans chaque opération à entreprendre…, et qui par voie de conséquence peut créer de l’emploi.
Le Nouveau Décret gouvernemental n° 2017-389 et autres nouveaux textes
Cependant, et avant même la publication de ce ‘’Nouveau Cadre Juridique de l’Investissement’’, le décret 2017-389, publié le 9 Mars 2017, donne aux opérations d’investissement direct de pouvoir bénéficier de certaines primes au titre de la ‘’prime de l’augmentation de la valeur ajoutée et de la compétitivité‘’, de la ‘’prime de développement régional‘’, de la ‘’prime de développement de la capacité d’employabilité‘’ et de la ‘’prime de développement durable‘’. Ces opérations, pour l’agriculture, sont classées en (i) une Catégorie «A» qui comprend d’une part l’investissement dont le coût ne dépasse pas deux cent (200) mille dinars et d’autre part l’investissement réalisé par les SMSA et les GDA créées dans le cadre des anciens textes ; et (ii) une Catégorie «B» pour l’investissement dont le coût dépasse deux cent (200) mille dinars, d’une part, et l’investissement réalisé dans les activités de services liés à l’agriculture ou à première transformation des produits agricoles.
Les modalités tracées par les deux catégories seraient plutôt adaptées à quelques types d’agriculteurs qui veulent bien investir encore dans le secteur (gros agriculteurs dont il reste encore quelques uns ainsi qu’aux agriculteurs ayant reçus un certain niveau de formation et qui associent agriculture et monde des affaires). Une nomenclature, fixée en annexe du décret liste les activités liées à l’agriculture et celles de première transformation des produits agricoles concernées par le texte.
De la poudre de perlimpinpin … du ‘’Ministère de l’Emploi’’
En attendant les effets attendus du Nouveau Cadre Juridique de l’Investissement et des Décrets 388, 389… s’il y en avait ; le Ministère de l’Emploi a sorti de sa gibecière ses propres solutions comme il l’a fait à Kamour, à Kebili et ailleurs …. De ‘’véritables solutions’’ miracles, que ces créations d’emplois … dans des sociétés pétrolières ou dans ce qui a été appelé des ‘’Sociétés d’environnement’’ depuis Gafsa…. En attendant les négociations et les décisions qui seront prises à El Faouar, et, à titre d’exemple, rappelons que l’accord signé par le gouvernement avec les sit-inneurs de Kamour a prévu d’embaucher 1000 chômeurs avant fin 2017 à la société en question en plus de 500 emplois dans les entreprises pétrolières, en 2018. De même qu’il s'engage à recruter 1000 chômeurs en 2018 et 500 chômeurs en 2019…. N’est-ce pas là des solutions-miracles pour lesquelles tout observateur se poserait des questions quant à leur productivité pour le pays et sur l’impact de leurs masses salariales sur le budget de l’Etat. De plus, s’agissant de régions soumises à un climat désertique très aride, que pourraient apporter les programmes éventuels à l’Environnement, à part le fait d’apprendre à ces jeunes ce qu’est le gain facile sur le dos du ‘’beylik’’ … ; soit une véritable poudre de Perlimpinpin, prétendument miraculeuse, mais sans efficacité…. Et voilà que, dernièrement, le Ministre de l’Emploi, apparaissant à la télévision, annonce une surprise : son ministère aura une Stratégie Nationale de l’Emploi qui va résoudre ces problèmes. Renseignement pris, il s’agit de la création de 3 commissions qui vont plancher pendant un an pour la confectionner. Alors, sachant que pour noyer une idée qui nous embête, on la soumet à une commission ; imaginez donc ce que feraient trois commissions…. Le futur gouvernement n’aura donc qu’à attendre !
En définitive, avec un nouveau Cadre Juridique de l’Investissement, de nouveaux Décrets gouvernementaux, et cette poudre de Perlimpinpin si discutable du Ministère de l’emploi… peut-t’on considérer que nous avons découvert, dans l’intérêt national, des points de levier qui peuvent être contributifs à une création d’emploi dans le futur proche et satisfaisante pour répondre aux appels pressants qui se font parallèlement pour l’Emploi, et simultanément, pour la Production d’une Nourriture, à meilleur coût, pour le citoyen.... ? Ainsi, et au risque de desservir l’engagement - cher aux vrais et sincères patriotes – de tous pour la Tunisie, il semble apparaître un déni de la réalité aussi pernicieux qu’irresponsable. N’aurait-on pas mieux fait de suivre ce que rapportait Hédi Larbi, dans sa conférence du 25 février dernier, en essayant d’attirer l’attention sur les leçons qui pourraient intéresser la Tunisie en montrant comment 5 pays (Slovénie, l’Uruguay, la Suède et Singapour) avaient eu le courage de s’incliner devant l’intérêt national ; fait appel à des compétences nationales et internationales pour arrêter ‘’un plan technique d’action’’ et redéployer leurs stratégies de développement pour sortir des crises économiques qui les secouaient !
Que pourrait apporter l’agriculture comme solutions ? Et par quels moyens ?
Une lecture critique de ces approches anciennes/nouvelles …. montre que plusieurs maillons manquants ont été laissés à la charge ‘’des agriculteurs privés’’, alors que ces derniers en seraient incapables suite à leurs endettements, manques de moyens financiers, mauvaise structuration du secteur…. Approche qui s’est traduite par une part incongrue réservée à l’agriculture dans les investissements publics ! Mais quand on recherche un développement régional durable et une plus grande employabilité ne devrait-on pas penser à plus d’investissements publics à mettre en route même si notre contexte est un peu pénalisant ? C’était certainement possible si les 6 ou 7 gouvernements précédents avaient bien voulu faire appel à des compétences dotées d’un minimum de patriotisme, pour prendre les initiatives qu’exige la situation, au lieu des politiciens qu’on a vu défiler tous azimuts....
Quatre conditions seront nécessaires
(i) que l’Etat accepte de jouer son rôle direct de locomotive de développement ; (ii) qu’on accepte le fait qu’il n’y aura pas d’emplois sans ‘’entreprises ‘’ et sans ‘’entrepreneurs‘’, ni d’entreprises sans investissements agricoles et sans les investisseurs que sont les petits et moyens agriculteurs ; (iii) qu’on donne plus d’initiatives aux cadres de l’administration régionale tout en leur demandant plus d’abnégation dans leurs tâches quotidiennes ; (iv) qu’on donne plus de poids et de moyens, dans le comblement des maillons manquants, à des thématiques structurantes, correctrices des errements du passé, créatrices d’emplois et d’amélioration de la production, et porteuses d’innovations quand cela est possible.
• Un Etat jouant un rôle de locomotive de développement : Les investissements budgétaires agricoles projetés, notamment au niveau du budget 2017 en cours et du budget 2018 devront être réorientés vers un plus grand rôle de locomotive de l’Etat pour le développement. Un appel réel à des compétences pour préparer un plan d’action permettant une gestion saine de l’agriculture, de l’eau, du sol – au sein de projets qui évitent le gaspillage ou les solutions ‘’gabégiques’’ du passé pour plus d’efficacité.
Si je dis solutions ‘’gabégiques’’ du passé, c’est pour rappeler certaines solutions pratiquées parfois par les autorités, sous prétexte de pressions sociales ou politiques, comme se fut le cas de cet encouragement de tout le monde ‘’à forer n’importe où des puits’’ comme ce fût le cas dans les plaines de Sidi Bou Zid au point de les transformer en un véritable gruyère. Le cas de la délégation de Rgueb est aussi à rappeler, où des ‘’investisseurs extérieurs’’ se sont installés pour forer des puits destinés à irriguer le raisin au détriment des fourrages nécessaires à leur cheptel… . La conséquence – pour tout Sidi Bou Zid – a été une surexploitation des nappes et leur état d’aujourd’hui plus que grave. Dans d’autres cas, certains gouvernorats avaient introduit l’élevage de la vache laitière sans tenir compte de ses besoins en fourrages verts irrigués auto-produits comme l’aurait tout éleveur connaisseur de son métier…. Ces éleveurs (à Gabès par ex.) – suite cette méconnaissance d’un secteur dans lequel ils n’auraient pas dû ‘’s’engouffrer’’ aussi imprudemment - se trouvent aujourd’hui dépendants d’un concentré en grande partie importé, de plus en plus cher, une rentabilité aléatoire et l’abandon de cette spéculation ! De même, au Cap Bon pour ses agrumes et son maraîchage, et dans plusieurs oasis … on constate le même type d’orientation improvisée après l’assèchement de leurs nappes d’eau. Et aujourd’hui, et dans le contexte de réduction des quantités d’eau du Nord, et celles des nappes profondes du Sud, il est inconcevable qu’on ne se rende même pas encore compte que nous sommes, en fait entrain d’exporter ‘’des eaux si rares et si précieuses’’ – sous forme d’oranges et de dattes – en contre partie de quelques devises, alors qu’en Californie, et suite à leurs années de sécheresse, les agriculteurs arrachent leurs agrumes et replantent des amandiers, par ex. L’imagination de nos dirigeants est censée trouver des orientations et d’autres moyens pour faire rentrer des devises au lieu de ces spéculations fortement consommatrices d’eau….
Enfin, ce rôle de locomotive de développement pour l’agriculture ne se limite pas à éviter les gaffes du passé ; et demandent la mise en place de grands projets agricoles pour dégager de meilleures solutions dans l’utilisation de nos ressources limitées en sol et en eau. Des projets doivent voir le jour dans ce but, tels : le rajeunissement des olivettes et plantations séniles ; la régénération et le rééquilibrage des oasis ; la régénération des parcours du Centre et du Sud ; la formation de bergers et l’exploitation des parcours sahariens ; le développement des prairies dans le Nord ; l’agrandissement de la petite exploitation et le rajeunissement des exploitants ; l’encouragement aux regroupements et aux filières d’agriculteurs ; le développement de l’agriculture de montagne dans le Nord et l’Ouest ; le développement des petites agro-industries parmi les producteurs….
En un mot il faut convaincre tous, y compris l’Etat, que l’agriculture ne s’improvise pas, qu’elle se gère, que l’eau se gère, que le sol se gère… et que cela nécessite de la « connaissance ». L’administration nationale et régionale, qui incarnent l’Etat, devront bien prendre conscience de la gravité de toute inattention ou dissonance commises ou qu’ils peuvent commettre imprudemment dans leur travail quotidien..
• Un Etat réservant, en partie, ses terres domaniales à jouer un rôle de 1er jalon pour une restructuration de l’entreprise agricole et en faire le fer de lance d’un avenir efficace :
Il est évident qu’il n’y a pas d’emplois sans ‘’entreprises ‘’ et sans ‘’entrepreneurs ‘’, ni d’entreprises et d’entrepreneurs sans investissements et sans investisseurs… .
Ces règles pourtant élémentaires dans l’industrie, dans le secteur des services…, ne sont nullement considérées – dans nos textes et écrits - comme fondamentales pour l’agriculture où l’entreprise est «l’exploitation agricole» et l’entrepreneur est « l’agriculteur » ; surtout quand on connaît que 75% de ces entreprises agricoles ont moins de 10 ha et que 43% de ces agriculteurs et possédant 46% des superficies avaient plus de 60 ans (en 2004 : date de la dernière enquête) ! Or c’est là où le bas continuera de blesser tant que le MDICI n’ait pas compris que tous ses codes, cadres juridiques, plans, projets de développement… resteront lettres-mortes s’il ne met pas, parmi ses objectifs premiers, de réformer la structuration inefficient de notre agriculture pour lui permettre de Nourrir le Tunisien et lui donner de l’Emploi en plus de la bonne gestion de ses rares ressources, de l’exportation…
Dans cette perspective, et en m’adressant à un très haut responsable des terres domaniales (juriste de formation) pour réfléchir à l’opportunité pour l’Etat de se désengager de ces terres, de leur couteuse gestion pour les vendre aux petits exploitants en vu de faire évoluer leurs exploitations à l’intérêt économique si faible, en entreprises moyennes capables d’adopter toutes les formes de progrès qui caractérise de vraies « entreprises » sur lesquelles on peut compter pour produire, créer de l’emploi…. Son unique objection a été que «la vente des terres domaniales» est interdite par la loi et qu’il n’est pas envisageable de réformer cette loi vu les difficultés quelle rencontrerait en passant devant l’ARP. Sur quoi, il me tourna le dos pour me signifier sa fin de non recevoir ; comme si on peut envisager une sortie de cette crise infernale sans «changer ces lois caduques et anti-économiques» et comme si les députés de l’ARP ne sont pas concernés par les profonds changements que devra survenir dans notre vision des choses, que nécessitent les réalités chancelantes de notre économie et qu’il est temps pour l’Etat, mauvais manager d’entreprise par excellence, de trouver les voies et moyens de s’en désengager pour jouer pleinement son rôle de régulateur et de garant du bon fonctionnement des institutions !!!!
Autant d’éléments que même un juriste, haut commis de l’Etat, devrait non seulement comprendre mais même militer pour justifier l’indispensable rôle novateur auquel le convie son poste
• Plus d’initiatives aux cadres de l’administration régionale et plus de conscience et d’abnégation de leur part
Il est un fait que pour la création de plus d’emplois chez l’agriculteur, les cadres des administrations régionales qu’ils ont pour devoir de prendre plus d’initiatives pour proposer dans leurs budgets des projets d’encouragements et d’assistance à l’agriculteur et lui permettre de jouer son rôle dans la société, créer de l’emploi dans son exploitation et à travers les regroupements auxquels ces administrations doivent l’aider à se joindre. Des instructions devant être données à ces cadres dans ce sens.
• Prévoir un Financement adéquat
Dans ce pays où nous sommes en train de collectionner les prêts pour payer des fonctionnaires… ; le secteur agricole mérite bien qu’un prêt conséquent et spécifique au ‘’Développement de l’Agriculture et de l’agroalimentaire’’, plus ou moins similaire à l’ALECA avec l’UE en vu d’une mise à niveau à même de lui permettre de promouvoir des exploitations agricoles viables et une classe de jeunes agriculteurs plus entreprenants.
Si Youssef Chahed,
Vous qui êtes agronome, vous qui avez vécu, mieux que quiconque, la souffrance quotidienne de l’agriculteur et de l’agriculture lors de votre passage par le département responsable. Certes vos fonctions vous obligent à tout voir simultanément, à voir les problèmes conjoncturels tout comme les problèmes de fond du pays ne vous laissent pas le temps de penser à un développement durable de l’agriculture et à une agriculture créatrice d’emploi dès le court terme... Vous, qui avez précisé que vous vous proposez d’effectuer une évaluation de l'action gouvernementale ; aussi je voudrais rappeler que l’approche de l’ancien titulaire du MDICI - que le titulaire du gouvernement National à dû adopter sous la pression du temps ne correspond nullement au développement durable, structurant et producteur de nourriture pour tous… qu’agriculteurs, agronomes, citoyens et même générations futures ne cessent d’attendre. Le cadre d'analyse adopté par ce Ministère est profondément réducteur pour l’agriculture, et l’approche des textes cités n'expliquent et ne résolvent que peut de choses des problèmes de l'agriculture tunisienne... La financiarisation adoptée…. montre bien que dans la préparation de ces textes, il n’y a pas eu de dialogue avec des compétences agricoles ; et si, elle peut être avantageuse pour certains secteurs, ce n’est certainement pas le cas pour l’agriculture. Elle pourrait conduire même à déposséder certains agriculteurs de leurs terres, sans trouver pour autant de repreneurs et ne ferait qu’accroître le chômage ! Conclusion Une plus grande place et un peu plus de patriotisme dans nos coeurs sont indispensables pour le développement d’une agriculture qui a toujours fait partie de notre patrimoine culturel et pour la création d’un emploi durable. Voici, avec toutes les appréhensions techniques et sentimentales largement justifiées ainsi qu’avec une évidente, criarde et cruelle absence de recours des Officiels à l'Expertise et à la Compétence, comment s’impose l’abandon de toute politisation outrancière du Pouvoir et de la Décision. Un appel urgent à des experts aux compétences reconnues, nationaux et internationaux… est capital pour la mise au point d’un programme détaillé de travail, gracieux ou payant, à court et moyen termes. Programme qui, avec l’aide que nous sollicitons de Dieu, nous permettra d’éviter les gros risques de déraillement de la Révolution socio-économique qui a embaumé nos coeurs malgré les lots répétés de frissons et d'émotions qu’on subit tous les jours. Ce Programme servira de leçon et de recyclage à pas mal de ces grands conseillers – incapables d’imaginer en fait le moindre conseil pertinent… – et de certains hauts fonctionnaires qui ont oublié leur rôle depuis bien longtemps ! A nos cadres nationaux et régionaux de retrousser les manches, de préparer – sans attendre - des projets pertinents pour leur propre promotion en tant qu’encadrement, qualifié et pleinement responsable face à un pays à la diversité enrichissante, pour veiller à éduquer et orienter les masses ; et aider nos agriculteurs et nos générations montantes à cultiver l'amour de la patrie et du travail bien fait ; dans le cadre d’une solidarité qui crée richesse et auto-développement.
Et, cerise sur le gâteau, un prêt spécifique, à prévoir en urgence, pour le ‘’Développement de l’Agriculture et de l’agroalimentaire’’ aidera le futur MDICI et le futur gouvernement à démarrer et soutenir - avec l’aide de Dieu - la campagne agricole qui s’annonce difficile ; même si l’Agriculture ou les organisations professionnelles …. ne l’auraient pas encore demandé !
Malek Ben Salah
Ingénieur général d’agronomie,
consultant indépendant,
spécialiste d’agriculture/élevage de l’ENSSAA de Paris