News - 24.08.2017
Elections municipales : la date du 17 décembre est quasi-confirmée
Le décret de convocation du corps électoral pour le scrutin municipal est prêt pour être signé par le président de la République. Les échéances sont précises : ce décret doit être pris au plus tard trois mois avant la date du scrutin. Si le vote est fixé au 17 décembre pour les électeurs civils et une semaine auparavant, le 10 décembre, pour les forces de sécurité et les militaires, le chef de l’Etat n’a plus que quelques jours pour signer ce décret au plus tard le 9 septembre prochain.
Juridiquement, tout est prêt à la Présidence de la République, affirme Carthage. Au niveau du gouvernement aussi, s'agissant de l’installation des 12 représentations régionales du Tribunal administratif, etc., souligne la Kasbah. L’ISIE affirme, de son côté, qu’elle est prête pour la tenue de ce scrutin à la date fixée des 10 et 17 décembre prochain et il ne lui reste plus que l’investiture par l’ARP de son nouveau président. Pour cette investiture, une session parlementaire extraordinaire doit être convoquée dans les tout prochains jours, au lendemain de l’Aïd. C’est quasiment acquis, apprends Leaders au Bardo. L’ordre du jour portera également sur l’examen de la loi sur la réconciliation « administrative ».
La grande question qui reste posée est de savoir si les partis politiques et la société civile sont prêts pour ces élections municipales de décembre prochain ? « Ils ne seront jamais prêts, même pour 2030, répond avec humour un spécialiste interrogé par Leaders. Etre prêt à gagner des élections, c’est aligner de bonnes équipes, cohérentes, très soudées, nourries d’une vision commune et adossées à un plan d’action. On en est bien loin. Une fois élus, les futurs conseillers municipaux vont se chamailler entre eux, s’entretuer, se barricader chacun dans sa commission ou sa circonscription municipale, les réunions seront houleuses à rappeler l’ANC puissance 10... Mais, c’est un passage obligé dans l’apprentissage de la démocratie... »
Juridiquement, tout est prêt à la Présidence de la République, affirme Carthage. Au niveau du gouvernement aussi, s'agissant de l’installation des 12 représentations régionales du Tribunal administratif, etc., souligne la Kasbah. L’ISIE affirme, de son côté, qu’elle est prête pour la tenue de ce scrutin à la date fixée des 10 et 17 décembre prochain et il ne lui reste plus que l’investiture par l’ARP de son nouveau président. Pour cette investiture, une session parlementaire extraordinaire doit être convoquée dans les tout prochains jours, au lendemain de l’Aïd. C’est quasiment acquis, apprends Leaders au Bardo. L’ordre du jour portera également sur l’examen de la loi sur la réconciliation « administrative ».
La grande question qui reste posée est de savoir si les partis politiques et la société civile sont prêts pour ces élections municipales de décembre prochain ? « Ils ne seront jamais prêts, même pour 2030, répond avec humour un spécialiste interrogé par Leaders. Etre prêt à gagner des élections, c’est aligner de bonnes équipes, cohérentes, très soudées, nourries d’une vision commune et adossées à un plan d’action. On en est bien loin. Une fois élus, les futurs conseillers municipaux vont se chamailler entre eux, s’entretuer, se barricader chacun dans sa commission ou sa circonscription municipale, les réunions seront houleuses à rappeler l’ANC puissance 10... Mais, c’est un passage obligé dans l’apprentissage de la démocratie... »