Machrou3 Touché par le syndrome de Nidaa
Démissions en cascades à Machrou3 Tounès. En quelques jours on a enregistré des dizaines de démissions dans plusieurs villes de l’intérieur pour protester contre «la mainmise d’une minorité sur les rouages du parti». Les dirigeants du parti ont beau relativisé ces départs, le malaise de la base est évident. Sont-ce les prémices de la guerre des petits chefs, dans la perspective des élections municipales, en attendant celle des grands chefs pour les prochaines élections présidentielles et surtout législatives ? De là à prévoir un scénario semblable à celui qu'a connu Nidaa en 2014, il n'y a qu'un pas. En tout cas, cela confirme l'extrême fragilité des partis tunisiens qu'il soient au pouvoir ou dans l'opposition. On n'entre pas dans un parti pour défendre une certaine idée de la Tunisie, mais pour assouvir des ambitions personnelles.