Après son éjection de la présidence du CA, Slim Riahi frappé par la loi des séries
Sales temps pour Slim Riahi. Après le gel de ses biens et de ses avoirs, sa rupture avec Mohsen Marzouk, voilà qu’il est éjecté de la présidence du Club Africain, l'un d’un des clubs de football les plus populaires à qui le président de l'UPL doit en grande partie les bons résultats de son parti aux élections législatives de 2014. Trois anciens présidents du club et non des moindres, Hamadi Bousbii, Hamouda Ben Ammar et Saïd Nagi ont décidé d'installer un comité provisoire dirigé par Maher Snoussi. Qualifiant l'initiative des trois présidents de coup d'Etat soft Riahi y voit « un nouvel épisode de la guerre politique menée contre moi». Et de prendre à témoin les supporters : «ilsl trancheront».
Cette crise à rebondissements intervient au plus mauvais moment pour le club engagé dans une compétition continentale où il fait bonne figure. Il estvrai que Slim Riahi a vu sa sa cote auprès du public chuter, comme en témoigne les incidents qui ont ponctué la dernière assemblée générale. D'ailleurs, il a dû annoncer à plusieurs reprises sa démission, mais sans la présenter officielle.