Violente passe d’armes entre Yassine Brahim et Mehdi Ben Gharbia
A 24 heures d’intervalle Yassine Brahim et Mehdi Ben Gharbia se sont livrés à une passe d’armes d’une violence inouïe sur les ondes de Mosaïque. Et dire qu’ils appartiennent au même camp.
Tout a commencé le mercredi 14 juin, lorsque le président d’Afak, Yassine Brahim, interrogé à Midi Show, sur la campagne de Youssef Chahed se lance dans une violente diatribe contre le ministre chargé des relations avec la société civile, d’abord dans une allusion à peine voilée, «Comment Youssef Chahed veut-il combattre la corruption alors qu’il a des corrompus dans son gouvernement», puis nommément lorsque pressé par le journaliste, il finit par lâcher le nom de Mehdi Ben Gharbia». Sur sa lancée il s’en prend à la présidence, puis à Nidaa Tounès «qui se sont commis avec Jerraya».
Comme prévu, le lendemain qui est invité à la même émission. Plus calme, mais non moins incisif. Il s'étonne des attaques de Yassine Brahim, «alors qu'il fait partie de la coalition gouvernementale», «déplore» que «le président de la République et le chef de Gouvernement aient été mis en cause», lui reprochant de n'avoir pas digéré encore l'affaire Lazard, la banque d'affaires que le président d'Afak avait choisi pour assurer la promotion de la conférence sur l'investissement étranger en 2016, ce que Ben Gharbia avait alors vivement critiqué.
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