Comment Khalil Ghariani a été élu membre du conseil d’administration de l'OIT à Genève
Le voilà gagner au change. Khalil Ghariani qui devait être nommé ministre de Gouvernance et de la Fonction publique, après le « départ » d’Abid Briki vient d’accéder à une charge internationale très convoitée. C’est ainsi qu’il a été élu membre du Conseil d'administration de l'Organisation Internationale du Travail (OIT), basé à Genève. Candidat de l’UTICA, il s'était présenté au nom du groupe africain, pour un mandat se poursuivant de 2017 à 2020. Entre l’enfer de la Kasbah et l’ambiance feutrée des bords du Lac de Léman, la différence est nette.
Membre du bureau exécutif de la centrale patronale, chargé des relations sociales ? Khalil Ghariani est l’un des meilleurs connaisseurs de l’OIT et de son administration, le Bureau international du Travail. Il avait appris à les fréquenter, il y a plus de 20 vingt-ans sous la houlette de son mentor Ali Mkaissi, Le spécialiste alors de l’organisation qui a fini par siéger au sein de son conseil d’administration. Sur le même élan, Khalil Ghariani parvient plusieurs années après, à reconquérir ce siège au nom de la Tunisie.
Fin connaisseur des relations professionnelles, négociateur respecté, Ghariani, qui était aux côté de Ouide Bouchamoui lors de la pose en août 2013 des premiers jalons de ce qui deviendra le Dialogue national, jouit de la confiance de ses interlocuteurs au sein de l’UGTT, comme au Gouvernement. Il est également apprécié au sein de l’Organisation arabe du Travail et ses différentes instances et compte un grand nombre d’amis parmi les dirigeants syndicaux patronaux et ouvriers de par le monde.
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