Pour la deuxième fois en un an, Hizb ut Tahrir suspendu pour un mois
La justice a suspendu mardi pour un mois les activités de Hizb ut-Tahrir, notamment pour incitation à la haine et ses appels à instaurer le califat» à la suite d'une demande du chargé du contentieux de l'Etat.
Commentant ce jugement, le ministre chargé des instances constitutionnelles, Mehdi Ben Gharbia a déclaré qu'il est loisible à ce parti de continuer à prôner les idées qui sont les siennes, mais dans le cadre d'une association, car «ses idées sont en contradiction avec la loi sur les partis». Il a assuré que le gouvernement continuera à poursuivre Hizb ut Tahrir en justice tant qu'il campera sur ses positions, jusqu'à sa dissolution.
Le dernier congrès annuel de Hizb ut-Tahrir, mouvement régulièrement accusé de troubles à l'ordre public, a été interdit en juin 2016 pour "raisons de sécurité", en vertu de l'état d'urgence en vigueur depuis une série d'attaques jihadistes.
C'est la deuxième fois que les activités de ce parti qui ne reconnaît pas le caractère civil de l'Etat, sont suspendues à la demande des autorités. En août 2016, la justice avait annulé cette première décision pour «vice de forme».