Réjim Maatoug, trente ans après (Vidéo)
30 ans ont passé depuis le succès de la plantation de palmiers-dattiers sur une superficie de 300 hectares en plein désert sous l’égide d’unités de l’armée tunisienne. C’était le premier jalon de l’édification de Rjim Matoug distante de 120 kilomètres du chef lieu du gouvernorat de Kébili. Visitant il y a quelques années ce qui deviendra une petite ville de 7000 habitants entourée de palmeraies s’étendant sur une superficie de 1300 hectares, un sénateur américain, De Lacotte n’a pas caché son admiration : « Alors que toutes les armées du monde sont engagées dans une course aux armements et rêvent de victoires, l’armée tunisienne est en train de remporter des victoires sur le désert».
Recevant un groupe de journalistes, le colonel-major Fethi Chakchouk, directeur général de l’Office de mise en valeur de Réjim Maatoug a tracé un parallèle saisissant entre le réjim Maatoug, d'antan peu gâté par la nature avec sa terre sablonneuse, une couverture végétale très maigre, une pluviométrie annuelle de 85 mm, une population composée essentiellement de tribus nomades vivant de l’élevage d’animaux adaptés au climat saharien comme les camelidés et les ovins et de surcroît isolé du reste du pays et le Rejim Maatoug d'aujourd'hui avec ses plaines verdoyantes dont la terre produit toutes les varités de légumes, et même des plantes médicinales.
S'agissant des projets, le colonel-major Chakchouk a parlé notamment de la sédentarisation des nomades, de l’améioration de leurs conditions de vie, de la lutte contre la désertification, de l'intrduction de nouvelles cultures, du tourisme saharien et de l’exploitation de l’énergie solaire.