Que doit faire la Tunisie pour attirer de grandes marques financières anglaises ? (Album Photos)
Premier signe de réchauffement dans les relations refroidies entre Tunis et Londres ? La visite de deux jours effectuée depuis lundi par le Lord Mayor of London, Dr Andrew Parmley, apporte une première lueur. En charge de la promotion de la City, place financière mondiale, il est arrivé à la tête d’une importante délégation représentant de grandes firmes britanniques et de fonds d’investissement, à la recherche d’opportunités de partenariat. Entretiens officiels et rencontres avec des acteurs économiques ont été consacrés par un déjeuner-débat, organisé mardi, conjointement par la Chambre de Commerce tuniso-britannique, présidée par Mehdi Ben Abdallah et l’Ambassade de Grande Bretagne, dirigée par l'ambassadeur, Mme Louise De Susa. Au-delà des allocutions d’usage, un vrai débat s’est engagé, de part et d’autre, à cette occasion.
Pour Mehdi Ben Abdallah, la Tunisie est aujourd’hui plus que jamais prête à coopérer utilement avec la City. « Il suffit que chacun fasse un pas de son côté pour qu’on se rencontre et se mettent à travailler ensemble », ajoutera Ouided Bouchamaoui, présidente de l’Utica. « Nous ne demandons pas à nos amis British d’investir en Tunisie, mais d’écrire ensemble une nouvelle page d’histoire commune, réussie », poussera Eyman Raies, conseiller auprès du Ministre Fadhel Abdelkéfi, retenu au Bardo pour défendre le Plan. « La nouvelle loi sur l’investissement, compacte, fluide et plus incitative, offre désormais un cadre attractif », dira Khalil Laabidi, directeur général de la FIPA et futur président de l’imminente Instance des Investissements.