Faut-il prendre les témoignages de l'IVD pour argent comptant?
«Il faut revisiter l’histoire de la Tunisie à la lumière des témoignages des victimes l’oppression». L’invite de Sihem Ben Sédrine sonne comme une injonction aux historiens. Il est vrai que ce qu'on avait entendu donnait à réfléchir, mais pouvait-on y ajouter foi sans qu'on entende l'autre son de cloche ? Veut-on réparer une injustice par une autre ? Le moins qu'on puisse dire, est que la démarche adoptée par l'IVD était viciée dès le départ. Les séances publiques d'audition peuvent apporter des éclairages, elles ne peuvent être adoptées comme paroles du coran et sans les passer au crible fin par le historiens, curieusement écartés alors qu'il leur revenait de rétablir la vérité. A moins qu'on cherche d'avance à régler ses comptes avec une partie au détriment d'une autre. Malheureusement, on a de bonnes raisons de le croire. Quand la politique s'invite dans le tribunal de l'histoire, c'est la la vérité qui en sort.
- Ecrire un commentaire
- Commenter