30 ans de coopération Tunisie-UE: exemplaire, mais aussi perfectible

En prologue au Forum de l’Economiste Maghrébin organisé sur le thème de « Tunis, place financière régionale », Hédi Méchri a eu l’initiative de réunir, lundi soir, un panel bien indiqué pour célébrer les 30 ans de la coopération Tunisie-Union européenne. Invité d’honneur, le ministre de l’Industrie et de la Technologie, M. Afif Chelbi. Participants de marque, outre l’ambassadeur, chef de la Délégation de l’Union européenne à Tunis, M. Adrianus Koetsenruijter, des témoins majeurs de cette longue et féconde coopération.

D’abord, M. Taher Sioud, ancien ministre du Commerce, ancien ambassadeur à Bruxelles et l’un des artisans des premiers accords.

Mais aussi, M. Slaheddine Ben Mbarek, ancien ministre du Commerce et également ancien ambassadeur à Bonn, lui aussi longtemps actif sur le dossier, nombre d’ambassadeurs européens, de chefs d’entreprises, banquiers et experts. Le témoignage des acteurs, le bilan des analystes.

Introduisant le débat, Hédi Mechri n’a pas manqué de souligner l’importance de l’anniversaire : « Trente ans de coopération oui, parce qu'il y a trente ans, a été signé le 1er protocole d'accord financier Tunisie - UE.

On comprend que M. Adrianus Koetsenruijter veuille, à sa demande,  en parler. Pour témoigner de ce qui a été réalisé et nous livrer un certain nombre de messages au sujet de la nature, de la qualité, de l'intensité et de l'efficacité de la coopération Tunisie - UE. 
En prenant l’initiative de ce débat, le chef de la Délégation de l'UE, notre ami Adrianus Koetsenruijter signifie qu’il a à cœur de développer, diversifier et promouvoir cette coopération qu'il faut sans cesse adapter et mieux profiler pour mieux  répondre aux exigences du développement.

C'est donc aussi pour écouter ce que lui diront à cet effet les acteurs économiques et les décideurs politiques tunisiens qu'il a vite fait de connaître.

Car même si, comme on le dit, cette coopération est exemplaire, elle n'en est pas moins perfectible. Il est possible - même et sans doute surtout par temps de crise - d'aller plus vite, plus fort et plus loin.

La participation à ce débat de notre invité d'honneur M. Afif Chelbi, ministre de l'Industrie et de la Technologie dont on apprécie le parler vite, vrai et franc élèvera ce débat  au niveau qui doit être le sien.

Ce débat est utile, il est même nécessaire à l'heure où la Tunisie s’apprête et se prépare à bénéficier du statut avancé. Il permettra, je l'espère, de mieux faire correspondre l'offre de coopération de l'UE à la demande de la partie tunisienne et d'aller vers une coopération plus renforcée pour donner plus de chair au projet euro-méditerranéen».