Camp de réfugiés en Tunisie : Caïd Essebsi avait déjà dit non en marge du Sommet du G-7 en Allemagne en 2015
La ferme opposition de la Tunisie à l’implantation sur son sol d’un camp de réfugiés subsahariens rapatriés d’Europe, nettement exprimée par le chef du Gouvernement Youssef Chahed à la chancelière allemande, Angela Merkel, mardi à Berlin, ne date pas d’aujourd’hui. Elle remonte déjà à près de 20 mois. Invité d’honneur au Sommet du G-7, tenu au Château d’Elmau en Allemagne, le président Béji Caïd Essebsi avait était approché sur la question par l’ancien premier ministre italien, Mattéo Renzi. La réponse de BCE a été immédiate et catégorique. «Nous n’avons pas fait une révolution en Tunisie pour permettre pareils camps de réfugiés africains retournés d’Europe».
C’est ce que confirme Mohsen Marzouk, cette semaine dans une déclaration de presse. Alors Premier Conseiller auprès du chef de l’Etat, il faisait partie de la délégation officielle composée notamment de Khémaies Jhinaoui (conseiller diplomatique à Carthage) et Yassine Brahim, ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale. Une fin de non-recevoir réitérée par Youssef Chahed à Berlin.