Taïeb Baccouche pourra-t-il sauver son poste et l’UMA?
Livré à lui-même, Taieb Baccouche, secrétaire général de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) se trouve finalement obligé de défendre personnellement son poste et l’Organisation régionale qu’il dirige à Rabat depuis six mois. Objet d’un torpillage en règle qui s’intensifie depuis quelques semaines en orgue de Staline, il s’est résolu, lui qui est d’habitude très taiseux, à communiquer.
Il commence par pointer du doigt son « contempteur », un média électronique français qu’il se gardera de nommer mais accusera de se mettre « au service de parties poursuivant des agendas partisans ». Relayées sans vérification, ces rumeurs colportées à son encontre sont de nature à porter atteinte à l’État tunisien et à ses figures, estime-t-il, surtout qu’un média a été jusqu’à affirmer avec certitude que le chef de l’État a décidé de changer le secrétaire général actuel de l’UMA.
Réfutant une à une les fausses accusations dont il fait l’objet, Taieb Baccouche rappelle, qu’investi le 5 mai dernier, il n’a pu prendre ses fonctions que le 1er août, en pleine trêve estivale. S’il n’a pas été reçu jusque-là par Sa Majesté Mohamed VI, c’est tout simplement parce qu’il n’en a pas fait la demande sachant que le souverain marocain était très pris par la préparation de la COP 22, les élections législatives, sa tournée de 100 jours dans 25 pays africains et autres préoccupations majeures.