85% des Tunisiens sont d'accord pour la pénalisation de toute personne irrespectueuse de l'environnement
Plus de 80% des Tunisiens approuvent qu'une amende soit imposée à toute personne qui jetterait des déchets dans l’espace public, c’est ce qu’a révélé, jeudi, une étude réalisée par la fondation allemande Heinrich Böll en partenariat avec le bureau d'études One to One pour les recherches et sondages..
Conscients de l'importance des problèmes environnementaux, 8 sur des 10 interrogés approuvent d'imposer une amende à chaque personne qui jette des déchets dans l'espace public. 7 sur 10 Tunisiens ont aussi approuvé l'abandon des sacs plastiques.
Dans le même contexte, le Tunisien assure qu'il changera ses habitudes de consommation pour l'intérêt des générations futures (7 sur 10 Tunisiens) et qu'il paiera même davantage de taxes pour plus de propreté de sa zone d'habitation (3 sur 10 interrogés).
Le sondage réalisé récemment s'est basé sur 1 échantillon de 1000 Tunisiens en âge de voter et répartis sur les 24 gouvernorats choisis de manière aléatoire pour donner leur vision écologique.
Bien que le sondage ait révélé une évaluation très négative du Tunisien de la situation environnementale en pointant du doigt non seulement la responsabilité des municipalités mais également sa propre responsabilité de citoyen.
Selon les interrogés, les solutions aux problèmes environnementaux résident dans la coordination des efforts de la Ville, du gouvernement et du citoyen. Le citoyen tunisien considère que la propreté et le problème des déchets doivent être parmi les priorités de ses représentants aux conseils municipaux qu'il élira dans l'avenir.
La majorité des réponses des interrogés se sont concentrées sur le problème des déchets. Mais quand on leur a demandé quelle source d'énergie l’Etat devrait privilégier, ils ont souligné qu'il devrait donner plus d'importance aux énergies renouvelables comme la solaire et l'éolienne (environ 4 sur 10 Tunisiens).
Malgré la dégradation de la situation écologique en Tunisie, les problèmes environnementaux ne furent pas parmi les priorités du citoyen tunisien. En répondant spontanément à une question concernant ces mêmes priorités, les situations économique et sécuritaire étaient à la tête de ses préoccupations.