Chafik Sarsar : «Les élections municipales en 2017, c'est encore possible»
«Les élections municipales sont possibles en 2017. Il leur suffira une dizaine de minutes pour s’entendre sur le code électoral».
Chafik Sarsar, président de l'ISIE ne jette pas l’éponge. Nous avons huit mois pour nous préparer à ces élections. Si un accord intervient en janvier 2017, les élections pourraient avoir lieu au plus tard en octobre de la même année, faute de quoi, Elles se tiendront en 2018. Il suffit que les députés se mettent d’accord sur deux points litigieux, observe-t-il dans une interview au quotidien Assabah:
- Quel est le taux minimal de voix qu’il faut obtenir pour décrocher un siège ? Les uns sont pour 2%, d’autres pour 3%.
- Le droit de vote aux militaires et aux agents de sécurité.
En cas d’accord sur ce point, nous avons proposé d’ajouter un article qui stipule que la désignation du jour du scrutin doit être du ressort de l’instance ainsi que les modalités du vote et de réserver une journée pour le vote des militaires et des agents de sécurité.
Mais, avoue Chafik Sarsar, il y a un problème majeur : il existe à l’intérieur de l’assemblée des partis qui se sont bien préparés pour cette élection et d’autres qui ne le sont pas et qui ont intérêt à ce que ces élections aient lieu le plus tard possible.
- Ecrire un commentaire
- Commenter
Ah, c'est encore heureux ! Après tout, il ne resterait "que" 13 mois d'ici la fin 2017, on pouvait penser que ce serait suffisant... Mais il semble qu'il faut tenir compte de l'ARP, remplie à ras bord de factieux, enclins à privilégier les mauvais calculs de leurs centrales plus que les intérêts des électeurs !