Ah cette voyoucratie qui se pare des oripeaux du syndicalisme !
Le procédé n’a même pas le mérite de l’originalité. On traite les ministres de tous les noms sur les réseaux sociaux, puis on leur présente de plates excuses. Le coup est parti et c’est l’essentiel pour eux. Leur nouvelle victime après Saïd El Aydi, Naji Jelloul, ministre de l'Education.
Après Yaacoubi et Mastouri c'est un certain Bergaoui qui s’y essaye (quand on sait que ces trois bonshommes dirigent les syndicats d’enseignants à l’échelle nationale et régionale, on comprend pourquoi notre enseignement est si mal en point) en s'attaquant au ministres dans des termes orduriers, le traitant d'agent du FMI. Mais le plus inquiétant dans tout cela, c'est le silence assourdissant de la centrale.
Mais au fond, ceux qu'il faut blâmer, ce ne sont pas tant ces trois énergumènes que leur centrale syndicale dont le silence assourdissant face à ces dérives est scandaleux. Jamais nous n’avions entendu de sa part la moindre critique de ces agissements. Pas même un petit reproche, un rappel à l'ordre.