UPL et Front Populaire, même combat ?
Slim Riahi avait trop préjugé de ses forces : il voulait augmenter le quota de son parti dans le gouvernement, imposer ses hommes et se faire nommer ministre. Il a fini par exaspérer le chef de gouvernement désigné. Résultat, l'UPL ne fera plus partie de la coalition gouvernementale. Elle rejoindra, selon toute vraisemblance, l’opposition. Ce faisant, elle risque de tomber de Charybde en Scylla. La seule opposition qui compte aujourd'hui est incarnée par le Front Populaire. Or une alliance FP-UPL, on n'y pense même pas : on a peine à imaginer « un attelage » aussi disparate : un révolutionnaire pur et dur comme Hamma Hammami s’alliant à un homme d’affaires à la réputation sulfureuse.
En quittant la coalition gouvernementale, Slim Riahi fait courir à son parti des risques incalculables : l’isolement et sans doute, à terme une implosion à la manière d’El Aridha.
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