News - 13.07.2016
La nouvelle salve de Caïd Essebsi : « Une association de malfaisants ! » (Album Photos)
Le président Béji Caïd ne s’est pas encore remis des rumeurs annonçant son décès. Après avoir présenté « ses excuses, lundi, d’être toujours en vie » et fustigé les auteurs de ces campagnes « visant la déstabilisation de l’Etat », il est revenu sur la question, mercredi lors de la cérémonie de signature de l’Accord de Carthage. Ravi de voir aboutir la première phase de son initiative d’un gouvernement national, son bonheur n’était pas cependant quelque part entamé par cette campagne de dénigrement dont il fait l’objet.
La démocratie est en danger
« Je suis de nature optimiste, mais encore plus aujourd’hui, dit-il, même si malheureusement certains s’évertuent à porter atteinte à la stabilité de la Tunisie et à sa sécurité en propageant de fausses nouvelles alléguant la mort de son président. Je ne leur en veux pas, mais je voudrais signaler aux Tunisiens, qu’il y a une association non de malfaiteurs, mais de malfaisants. Le processus démocratique exige un état de droit, et c’est ce qui est visé. La ligne démocratique est aujourd’hui en danger. Le paysage politique compte aujourd’hui 204 partis, 85 journaux, 81 journaux électroniques, 44 stations radio et 16 chaines télé. Cette profusion a brouillé la visibilité du peuple l’installant dans une situation virtuelle ».
La liberté de la presse n’est pas la liberté de diffamer
Du constat, Béji Caïd Essebsi passe à l’attaque. « Des garde-fous sont nécessaires. La liberté de la presse n’est pas la liberté de diffamer ! Tonnera-t-il. J’ai ici sous la main une longue liste de ceux qui se sont livrés à colporter ces malveillantes rumeurs. La lire, prendrait trois jours... »
Je n’ai jamais été dans une consultation psychiatrique
Et de s’exprimer sur son état de santé. « Je n’ai jamais été dans une consultation psychiatrique, ni à l’étranger, ni en Tunisie, réfutera-t-il fermement. Mais, à 89 ans, on ne peut guère affirmer qu’on ne souffre de rien ! » Et de rappeler cette affirmation bien connue que l’un de ses amis éminent médecin français lui avait citée : si on se réveille un bon matin sans sentir la moindre même petite douleur, ici ou là dans le corps, c’est qu’on n'est plus là ! »
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