Moncef Sellami à Fadhel Ben Omrane : « Ni vin, ni pot-de-vin ! »
Moncef Sellami ne se laisse pas faire surtout lorsqu’on attente à son honneur ou lui porte de fausses accusions. Indigné par les accusations d’ébriété à l’ARP, de chercher à faire partir Habib Essid de la Kasbah pour y installer Said El Aïdi, portées contre lui par l’ancien président du groupe parlementaire de Nida Tounès, Fadhel Ben Omrane, il s’est empressé de défendre son honneur, jeudi, au micro de Boubaker Ben Akcacha, sur Mosaïque Fm. « Ben Omrane est un opportuniste, commencera-t-il par dire. A l’origine, il était au RCD, mais c’est son affaire, ne faisait pas partie de Nidaa Tounès, jusqu’à sa candidature aux législatives. Il est à l’origine de toutes les scissions et dérives, attisant les clivages. Il assume la lourde responsabilité de chercher à faire imploser Nidaa ! »
Voici pour le personnage et Sellami d'aller droit au vif du sujet. « Que ce monsieur sache qu’en tant que député, je ne suis ni pour le vin, ni pour les pots-de-vin ! » Suivez mon regard ! Ambiance! Relancé à ce sujet par son interviewer Ben Ackacha, il répondra en termes à peines voilée. « Ben Omrane s’est épris du projet de loi de la réconciliation. Il est avocat et traite avec des clients ». L’allusion est directe.
Moncef Sellami : Oui, Said El Aïdi ferait, un jour, un bon chef de gouvernement, d’autres aussi !