News - 23.03.2016

Comment sauver le phosphate tunisien ?

OFFICE

Le volume des pertes dans le secteur du phosphate dans notre pays depuis 2010 a atteint 5 Mds de dinars alors que la production de phosphate a baissé de 60% en 2015, ayant atteint 3,2 millions de tonnes. Parallèlement, le nombre d’agents a plus que triplé alors que la productivité par agent est passée de 600 tonnes par an avant 2010 à 60 tonnes seulement aujourd’hui.

Il suffit de comparer ces chiffres avec ceux du même secteur au Maroc pour mesurer le gap qui nous sépare désormais de notre voisin.

-la production de phosphate de l'Office Chérifien des Phosphates devra atteindre 12 millions de tonnes en 2017, ce qui le hissera à la première place sur le plan mondial,
-l'Office  a consacré l’équivalent d’un milliard de dinars tunisiens pour créer »le complexe africain des engrais « qui fait partie des 4 unités qu’il projette de monter au cours des 18 prochains mois. Ceci  lui permettra de produire annuellement 1,4 million tonnes d’acide sulfurique, 450 mille tonnes d’acide phosphorique et un million de tonnes d’engrais. Cette production sera destinée au continent africain
-l'OCP ambitionne  de suivre« la révolution verte » en Afrique comme il l’a fait avec l’Inde, son premier client dans le monde avec  la modernisation de son secteur agricole. Pour répondre aux besoins du marché africain et adapter ses produits à la nature des sols, il a établi une carte des sols.
 Cet intérêt pour l’Afrique bien que remontant à la nuit des temps s'est renforcé ces années avec la politique africaine initiée par le roi Mohamed VI que  les investisseurs et les hommes d'affaires marocains se sont empressés de concrétiser aujourd'hui avec le succès que l'on connaît.

Mohamed Hassairi

 

Vous aimez cet article ? partagez-le avec vos amis ! Abonnez-vous
commenter cet article
0 Commentaires
X

Fly-out sidebar

This is an optional, fully widgetized sidebar. Show your latest posts, comments, etc. As is the rest of the menu, the sidebar too is fully color customizable.