News - 23.03.2016
Un article exceptionnel du New Yorker: Tunisia Exporting Jihad
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"Les plus violents, les plus sanguinaires"
« Les jihadistes tunisiens ont développé la réputation d’évoluer dans une extrême violence, s’avérant les plus volontaires en tant que kamikazes, lit-on. Un Syrien qui a échappé récemment à des massacres à Deir Ezzor, rapporte au Daily Beast, que les plus abjects officiers de police de l’ISIS sont Tunisiens qu’il n’hésite pas de qualifier de «sans moralité, ni religion, corrompus, sanguinaires ! »
« L’avenir est sombre. La jeunesse est perdue. La révolution lui a volé ses espoirs. Partir au jihad est devenu un phénomène social viral, contagieux. Les filles sont nombreuses à s’engager ». Les déclarations des jeunes rencontrés par l’auteur de l’article sont affligeantes.
"On suffoque!"
George Park rapporte des entretiens avec Tarek Kahlaoui révélant des discussions qu’il avait eues avec les dirigeants d’Ansar Chariaa, notamment Bilal Chaouchi. Il revient sur les principaux évènements qui ont endeuillé le pays : assassinat de Belaid et Brhami, attaques du Palais d’Al Ebdellia à la Marsa et de l’ambassade américaine. Son champ d’investigation s’étend à nombre de jeunes qui « suffoquent », livrés au désespoir, au désenchantement.
La conclusion sera la citation de l’un d’eux. « Nous avons besoin de réformer notre pays et d’apprendre comment le rendre civilisé. Ce que nous voulons, c’est une révolution intellectuelle, une révolution des esprits. Cela risque de ne pas prendre une seule génération ou deux, mais trois !»
A lire. A méditer.
Lire: Exporting Jihad