News - 21.03.2016

Guido Westerwelle, le grand ami allemand que la Tunisie perd

Guido Westerwelle, le grand ami allemand que la Tunisie perd
Il était, avec son homologue britannique, William Hague, le premier ministre étranger à se rendre en Tunisie juste à l’aube de la révolution et aller s’attabler à la terrasse d’un café sur l’avenue Bourguiba « humer l’air de la liberté ». Guido Westerwelle, ancien ministre allemand des Affaires étrangères (2009 – 2013) et grand ami de notre pays vient de s’éteindre à l’âge de 54 ans, suite à une incurable maladie. L’une des figures politiques les plus emblématiques, ancien du Parti libéral démocrate (FDP), il a été l’artisan de la conversion de la dette tunisienne vis-à-vis de l’Allemagne, qui représente près de 60% de la dette publique totale contractée auprès de pays européens.
 
Elyès Ghariani, conseiller diplomatique auprès du chef du gouvernement, Habib Essid, qui l’avait bien connu lorsqu’il était ambassadeur à Berlin lui rend un vibrant hommage. « Il portait la Tunisie dans son cœur et a été à l’origine de magnifique initiatives que l'Allemagne a entrepris en faveur de notre pays. »
Qu'il repose en paix.