Hollande à Essid : La Tunisie peut compter sur l’appui de la France, Valls bientôt à Tunis (Photos)
Paris – Correspondance particulière pour Leaders – « La Tunisie, comme la France, est menacée et a été gravement atteinte par le terrorisme, parce qu’elle a fait le choix de la démocratie. Nos deux pays sont confrontés à la même menace et c’est ensemble que nous devons remporter la lutte contre ce fléau dans le respect de l’Etat de droit. La Tunisie peut compter sur notre appui .» C’est ce qu’a déclaré le président François Hollande recevant vendredi à déjeuner le chef du gouvernement tunisien, Habib Essid qui effectue sa première visite officielle en France.
« Cinq ans après la révolution, la Tunisie a réussi sa transition démocratique mais reste confrontée à d’importants défis économiques, sociaux et sécuritaires. Le Président, indique l’Elysée a souligné que la France était prête à renforcer sa coopération dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et dans celui de la sécurité.
Un plan de soutien d’un milliard d’euros sur les cinq prochaines années
Le président Hollande a annoncé que la France mettrait en œuvre un plan de soutien à la Tunisie d’un milliard d’euros sur les cinq prochaines années. Un des axes majeurs de ce plan vise à aider les régions défavorisées et la jeunesse, en mettant l’accent sur l’emploi. La convention de conversion de 60 millions d’euros de dette signée aujourd’hui afin de permettre la construction d’un hôpital dans la région de Gafsa en est une première illustration concrète.
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En vérité la démocratie n'a pas été respectée par le gouvernement en Tunisie. Les règles démocratiques demandent le respect des engagements d'un parti et de son président, sortant gagnant des élections, selon le programme et la demande des électeurs, non selon les caprices des lobbys affairistes et les corrupteurs à l’intérieur du même parti. Notamment, le parti Nidaa Tounes devait faire front aux islamistes d'Ennahdha, extrêmement dangereux (voir leurs homologues en Egypte, par exemple) car ils sont sont membres agissant dans une organisation transnationale ("confrérie") à caractère violent, voire mafieux, les Ikhwan (Muslim Brotherhood). Par contre Nidaa Tounes s'est muté en un parti "bâtard", une sorte de Nidaa-Nahdha, d'où les islamistes avait une deuxième entrée par les magouilles implosives de Hafedh Caïd-Essebsi, vice président du parti et fils du Président tunisien, qui a agi avec ingratitude avec son électorat, se révélant enfin un menteur et habile calculateur pour ses propres intérêts "en famille"... Ceci n'est pas un exemple de démocratie, mais de corruption qui a révolté ceux qui ont cru au projet laïc de société promis par Béji Caïd-Essebsi, qui s'est fait passer d'abord tel un émule de Bourguiba, fondateur de la République, pour engager en suite dans ses décisions l'ennemi juré de ce dernier, le louche islamiste Rached Ghannouchi, qu'a même ramené au congres de son parti, à Sousse. La colère donc a justement explosée! Au même temps, les réservoirs de violence exploités déjà en précédence par les islamistes, les banlieues pleines des leurs agents criminels, s'enflamment... EXAMINONS la situation! Actuellement il y a 2 révoltes parallèles : 1. la révolte des diplômés-chômeurs, essentiellement de tendance laïque, non violents, qui exposent leur colère contre le gouvernement à cause de l'alliance de ce dernier avec Ennahdha, en trahissant les promesses électorales, et dénonçant la ruse de Béji Caïd-Essebsi, se révélant un ingrat Président de Tunisie, sans aucun souci pour les laissés pour compte. 2. La révolte organisée par les Ikhwan d'Ennahdha, selon leur plan pourri, qu'est facile à résumer: ils se sentent sous couvert, car il font partie du gouvernement par faute d'Habib Essid dans son réaménagent , donc il se croient au-dessus des accusations d'incitation contre l'Etat, mais c'est bien cela la réalité! car ils veulent en effet IMPOSER L'ETAT ISLAMIQUE cher à Khomeiny et son propagandiste en Tunisie depuis 1979, Rached Ghannouchi, qui joue tranquillement son complot politique et peut provoquer l'attaque finale depuis les frontières... Où ramènera tout cela?Si le désordre s'amplifie, peut-être à la guerre civile, selon les plans des Ikhwan. Mais si une motion populaire, véritable TAMARROD TUNISIEN, s'organisera en demandant par la signature des MILLIONS de Tunisiens, l'expulsion définitive du gouvernement des islamistes Ikhwan, derrière la vitrine d'Ennahdha , comme c'est JUSTE EN DÉMOCRATIE, cela nous conduira à la REPRISE NATIONALISTE et l'intervention d'une force majeure, à faire valoir au niveau international.
Ce que la France ne sait pas , ce qu'il faut pour faire sortir la Tunisie du Chaos, ce n'est pas l'argent et les dettes à Long terme mais plutôt les bonnes personnes pour faire des réformes économiques et sociales ,or le gouvernement actuel accumule les incompétents dans tous les secteurs (Investissement, tourisme ....)