News - 15.10.2015

Ouided Bouchamaoui à Paris chez Hollande, Fabius et les médias

Ouided Bouchamaoui à Paris chez François Hollande et Laurent Fabius

Paris, correspondance spéciale pour Leaders – Ouided Bouchamaoui est aux anges. A peine proclamée lauréate au titre du Quartet, du Prix Nobel de la Paix 2015, la voilà entourée de multiples marques d’honneur et d’hommage. C’est ainsi qu’elle sera reçue ce jeudi 15 octobre au Quai d’Orsay par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Vendredi matin, c’est  le président François Hollande qui lui rendra hommage à l’Elysée. Jack Lang l'a invitée à lInstitut du Monde Arabe. Les médias français sont déjà au rendez-vous.

En grande exclusivité, Jean-Pierre Elkabbach a été la première à l’interviewer jeudi matin sur Europe 1. Le road show média se poursuivra par la suite sur Canal+, France Inter, France 24 et nombre d’autres télés et radios. 

Ouided Bouchamaoui (qui fête ce 15 octobre son anniversaire comme l'a mentionné Elkabbach) était arrivée mercredi à Paris en provenance de la capitale jordanienne Amman. Elle y avait reçu le Trophée d’Or de l’Excellence que lui a décerné le Conseil de la Femme arabe, sous les auspices de la Princesse Basma Al Hussein. D'autres  distinctions tout aussi prestigieuses l’attendent de par le monde.

 

Au micro de Jean-Pierre Elkabbach, Ouided Bouchamaoui a reconnu que si le Prix Nobel de la Paix ne règle en rien les problèmes profonds de la Tunisie, il contribue cependant à remettre le pays dans les radars internationaux avec une image de pays jeune, démocrate, qui s’emploie à vaincre la violence et le terrorisme. Un pays aussi qui érige le dialogue, le respect et la compréhension mutuelle en pratique quotidienne entre les divers partenaires.

Interrogé sur le rôle que le Quartet jouera à l’avenir, auréolé par le Nobel, Bouchamaoui a indiqué que s’il a répondu à l’appel du devoir dans des circonstances très difficiles, il espère ne plus être dans l’obligation d’intervenir, tant la situation sera apaisée et la démocratie ancrée. Mais, si d’aventure, il sera sollicité sur une question ou une autre, il ne se substituera pas aux institutions.

Outre le rôle de l’UTICA dans le processus du Dialogue national, Ouided Bouchamaoui a rendu hommage avec Elkabbach « aux femmes tunisiennes qui ont toutes été battantes, pugnaces et décidées. La femme arabe peut s’inspirer de de la femme tunisienne en étant encore plus agressives et faisant montre de toutes leurs compétences. » 

"Danger d'islamisation? Aucune ligne de la Constitution ne pourra être touchée"

Un danger d’islamisation est-il à craindre en Tunisie, avec l’instauration de la Chariaa, lui demandera Elkabbach ? « Personne n’a le droit de toucher à une seule ligne de la Constitution », répondra fermement Bouchamaoui. « Le Prix Nobel n’est pas un aboutissement, c’est le commencement d'une nouvelle étape pour la Tunisie. »

Au sujet de la situation en Libye et de son impact sur la Tunisie, la présidente de l’UTICA a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour « ne pas laisser la Tunisie seule face à la Libye », subissant de plein fouet les conséquences en insécurité, réfugiés étrangers, migrants libyens et autres.

A une question de Jean-Pierre Elkabbach sur ses origines familiales, Ouided Bouchamaoui rappellera que son père (feu Hédi), issu d’une famille modeste avait quitté très tôt l’école primaire pour partir travailler et se lancera en entrepreneur par le labeur et la droiture. Ce sont ces valeurs qu’il lui inculquera ainsi qu’aux autres membres de la famille.

 

Regarder l'interviewwww.europe1.fr/emissions/l-interview-politique/bouchamaoui-la-consecration-dun-travail-de-longue-haleine-2530021

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