News - 03.09.2015

La ruée vers le privé : L'école publique, première victime du «toujours plus» des syndicats

La ruée vers le privé :L'école publique, première victime du «toujours plus» des syndicats

A dix jours de la rentrée des classes, les parents d’élèves retiennent leur souffle. Malgré les assurances du ministre de l’éducation et même des dirigeants de la centrale syndicale,en premier lieu, le secrétaire  général, qui s'attend à une rentrée « sans histoires », ils redoutent la reprise des grèves tant dans le primaire que dans le secondaire. C’est que les rodomontades des secrétaires généraux des deux syndicats ne sont pas pour les rassurer. A l'unisson, ils promettent une rentrée mouvementée au cas où le ministère n'accèderait pas à leurs revendications. Comme, le ministre n'est pas de ceux qui se laissent intimider par les menaces, une répétition du scénario de juin dernier n'est pas à exclure.

 

Comme toujours, ce sont les couches défavorisées qui seront les plus touchées, car les autres ont très vite trouvé la parade : inscrire leurs enfants dans les écoles privées. Celles-ci ont poussé comme des champignons y compris dans les quartiers populaires. Les syndicalistes devraient y faire un tour. Ils auront, ainsi, le loisir d'admirer les résultats de leur ardeur revendicative. Un enseignement à deux vitesses. Bientôt, on rangera l'ascenseur social au rayon des vieilles lunes.

 

 

 

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3 Commentaires
Les Commentaires
Mohamed Obey - 04-09-2015 08:16

Il est du droit de l'instituteur/ l'institutrice de demander des augmentations de salaire; car son salaire est très bas, bien que des employés de la fonction publique et moins qualifié que lui/elle sont beaucoup mieux rémunérés. Ne me dites pas ce genre d'arguments populistes. Cela me dégoûte; car ceux qui usent de ce langage sont des gens touchant des salaires pas vraiment bas. Donc, Des plumes qui écrivent dans 'Leaders' et ailleurs seraient plus respectables s'ils mettent fin à ce genre de discours qui ne donne plus à manger. L'instituteur a droit et arrêtez vos surenchères. Je commence à détester tout le monde: journalistes hypocrites, pseudo-intellectuels; les politiciens qui nous avaient redonné espoir et à qui on donné la majorité des voix nous ont trahis: ils sont des criminels et de sales spéculateurs. Prof agrégé d'anglais.

elyès - 04-09-2015 16:19

Les enseignants veulent des augmentations de salaires point final. Pourtant ils savent, eux les savants, que le pays traverse une crise financière majeure. En fait ils ne sentent pas concernés par la crise. Ils vont probablement être en désaccord avec le ministre pour les congés d'une semaine, du rétablissement de l'examen d'entrée en sixième, des heures supplémentaires, à condition qu'ils leur laisse tout loisir de doubler leur paye. Hélas, le pays va comme on dit contre un mur, il n'y a plus d'Etat ou presque.

Béchir Toukabri - 04-09-2015 18:06

Que ce soit la faute des syndicats ou non, le pouvoir actuel qui représente la classe moyenne, on se dirige inexorablement vers le privé. Le public va disparaitre ou restera juste pour les pauvres. Rien ne prouve que l'enseignement privé est plus performant que l'enseignement public. C'est juste un rapport de force. Jusqu'a ce qu'on découvre que c'est le mauvais choix ou jusqu'a la prochaine révolution populaire, sinon les jeux sont faits.

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