Après le carnage de Sousse : Plus de journalistes que de touristes !
Sousse - De notre envoyé spécial - Une image de triste de Sousse, samedi, au lendemain du carnage qui a endeuillé la ville, comme tout le pays. A l’hôtel Impérial Marhaba, il y avait plus d journalistes que de touristes. Si nombre de rescapés ont préféré y rester, par solidarité, ils sont submergés par les journalistes tunisiens et les envoyés spéciaux de la presse internationale accourus de partout. D’Europe, des Etats-Unis, du Canada et même du Japon.
Devant l’hôtel, des dizaines de cars surmontés de larges antennes paraboliques pour la retransmission en direct ont déployé leurs équipements. Les envoyés spéciaux sont constamment en direct avec leurs studios pour intervenir lors des journaux télévisés et à tout moment dès la moindre nouvelle information.
Lorsque Zohra Driss les a reçus samedi après-midi pour une conférence de presse en présence de Ouided Bouchamoui venue avec les membres du bureau exécutif de l’Utica, elle était surprise de voir que la grande salle suffisait à peine à contenir plus de 150 journalistes qui faisaient le pied de grue devant l’entrée. Heureux d’accéder pour la première fois à l’enceinte de l’hôtel, ils ont demandé l’autorisation de filmer en direct du lieu-même du carnage. Décision difficile à prendre pour ne pas gêner les touristes encore sous le choc. Admis par petits groupes, ils ont immédiatement foncé en prenant la précaution de se limiter au hall central et à la terrasse.
Arrivé pour témoigner de la solidarité de la France, l’ambassadeur François Gouyette était cueilli par une nuée de journalistes français, notamment ceux de France Télévision, iTélé Canal +, LCI, BFM et autres radios.
Taoufik Habaieb