Caïd Essebsi à Sousse, sur les lieux du drame: Plus rien ne sera jamais comme avant !
Le visage fermé, le ton tendu, et l’indignation fortement exprimée, le président Béji Caïd Essebsi, qui s’est immédiatement rendu sur les lieux, a fermement condamné le lâche attentat terroriste de l’Hôtel Impérial Marhaba à El Kantaoui. S’adressant au chef du gouvernement, Habib Essid qui l’accompagnait, il a invité le gouvernement à reconsidérer ses choix et revoir notamment certaines autorisations accordées à des partis qui ne reconnaissent pas l’Etat. Des propos que certains lisent comme une allusion à peine voilée au parti Ettahrir qui vient de tenir de manière ostentatoire son 4ème congrès à Tunis laissant flotter le drapeau noir. « Aucun drapeau autre que le drapeau rouge de la Tunisie ne serait être hissé, plus jamais rien ne sera comme avant » a martelé Béji Caïd Essebsi, avant d’annoncer que la cellule de crise devant se tenir ce soir-même sous la présidence du chef du gouvernement prendra les décisions qui s’imposent.
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Il faudrait avant tout faire un discours à la nation et demander solennellement à tous les mouvements politiques, associations de la société civile, centrales syndicales l'Unité Nationale sacrée, ainsi ils seront mis, dos au mur, et, face à l'opinion publique; nous sommes en guerres, contres toutes ces créatures malfaisantes et diaboliques, assez de, y a qu'à, le moment d'agir vigoureusement a sonné !
Mieux vaut tard que jamais.
Comme l'a déjà dit le Président Bourguiba, le mal nous viendra de l'intérieur. En effet une société où la mentalité de corruption est banalisée, est une société non immunisée contre les prédateurs qui veulent la consommer au moindre frais et au moindres efforts. Cette mentalité a généré l'apparition de mercenaires facilement influençables par des gourous eux même marionnettes d’autres gourous sans scrupule ni valeur humaine. En parallèle avec l’obligation d’une sécurité intelligente, un chantier travaillant sur l’immunité nationale contre la mentalité, les actes et les méfaits de la corruption doivent s’ouvrir de première urgence. Un corps immunisé est facilement récupérable. Notre mal est avant tout social, culturel et éducatif. Les virus ravageurs de notre société sont connus et diagnostiqués et les indemnes compétences tunisiennes peuvent participer à la sauvegarde de notre patrimoine humain. Vive la paix, vive la Tunisie quelques soient les ruses et la lâcheté des prédateurs.