Une seule réaction possible aux provocations des groupes libyens : la diplomatie
Survenant après l’annonce (vraie ou fausse) de la mort de Chourabi et Gtari, l’affaire des 172 tunisiens arrêtés à Tripoli a plongé les Tunisiens dans un abîme de perplexité. Comment réagir face à tels actes ? Il faut se rendre à l'évidence : La marge de manoeuvre du gouvernement est extrêmement réduite. Toute réaction intempestive risque d'être contreproductive d'autant plus qu'il n'y a plus d'Etat en Libye. Et quand bien même, nous déciderions de réagir, contre qui allions-nous exercer des représailles, et par quels moyens ? Certains partis de l'opposition ont cru voir-là une occasion de redorer leur blason en dénonçant la passivité du gouvernement et en jouant les boutefeux sans nous dire comment il fallait s'y prendre. Car il ne faut pas l'oublier : les Tunisiens se comptent par milliers dans ce pays. Le moindre faux-pas serait lourd de conséquences pour eux. Que faire dans ce cas ? Recourir à la diplomatie. Encore et toujours. Cest la pire des solutions à l'exception de toutes les autres.
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