News - 10.09.2014
Les coulisses de la visite de Marzouki en Italie
Rome – De notre envoyé spécial – Comment se déroule le voyage officiel en Italie commencé mercredi matin par le président de la République Moncef Marzouki ? Coulisses
En jet privé
Pour rallier Rome, le président Marzouki a emprunté un vol spécial en jet privé (Falcon 900), parti à 7 heures du matin de Tunis. A bord, ont pris place notamment le directeur général du protocole, Mondher Ben Mami et la délégation de presse. Deux jeunes étudiants, étaient les invités d’honneur, comme à chaque déplacement présidentiel. Il s’agit de Manel Mezni et Mohamed Rebiaa, premiers de leurs promotion à l’ENSIT.
Les précurseurs du staff présidentiel, conduits par le directeur de cabinet, Adnene Manser étaient déjà partis la veille. L’équipe comprend notamment Slah Salhi, de la cellule diplomatique, Hajer Lengliz et Lotfi Rahmouni de la cellule culturelle.
Une heure suffit pour arriver à Rome. Durant le vol, Marzouki s’est entretenu avec ses invités, puis a plongé dans la lecture des notes de ses conseillers. A l’approche de la capitale italienne, il a sorti de sa mallette un petit appareil photo pour fixer à travers le hublot le paysage aérien.
Mongi Hamdi rejoint la délégation
En visite officielle aux Pays Bas depuis mardi, le ministre des Affaires étrangères qui accompagne le chef de l’Etat en Italie ne pouvait assister à la première journée de la visite. Il le rejoindra dès mercredi soir et prendra ainsi part, jeudi matin, à la rencontre avec le Pape François 1er.
Un entretien conjoint
Première étape de la visite, la Chambre des Députés, Palazzo di Montecitorio, ou Marzouki devait être reçue par la présidente Laura Boldrini. Mais, elle n’était pas seule. Elle avait à ses côtés le président du Sénat, Pietro Grasso, ce qui fera gagner du temps à la délégation tunisienne qui devait se rendre par la suite au siège du Sénat, à Palazzo Madama. Poignées de main chaleureuses, et premières déclarations devant la presse, avant de poursuivre les entretiens à huis-clos.
Les spaghettis
Sensible aux mots de bienvenue à son égard, Marzouki commencera par raconter un souvenir personnel. « La première que je m’étais rendu à Rome, j’avais 17 ou 18 ans, à peine étudiant en France. Ce qui m’avait frappé à l’époque, c’est qu’on y mangeait des spaghettis et je ne m'étais pas empêché alors de dire, mais, ils mangent comme nous, ils sont comme nous ! Déjà enfant, nous avions beaucoup de voisins italiens et j’étais en amitié avec leurs enfants.» « En fait, poursuivra-t-il, c’est rappeler des liens qui remontent très loin dans notre histoire commune ». L’ambiance est bon enfant. Mais, les choses sérieuses seront traitées hors la présence de la presse.
Une courte halte au Belvédère
Profitant d’un laps de temps gagné sur le programme officiel, Marzouki s’arrêtera, au parc du Belvédère. Le temps d’admirer du haut de la colline, la ville éternelle Rome et ses merveilleux jardins.
Palazzo del Quirinale
Cap à midi au siège historique de la présidence de la République. Haie d’honneur, accueil officiel, puis il faut monter les marches jusqu’au premier étage où le président Giorgio Napolitano attendait son hôte dans un grand salon. Poignée de mains devant les drapeaux des deux pays, entretiens officiels et déjeuner. A l’officiel protocolaire, le président italien a ajouté des notes personnelles d’amitié pour la Tunisie. N’était-il pas le premier chef d’Etat européen à s’y rendre au lendemain de la révolution les 16 et 17 mai 2012. Marzouki le lui rappellera.
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Mongi Hamdi