Les liste électorales, le casse-tête de la quasi-totalité des partis
A 16 jours de la clôture des candidatures pour les élections législatives (le 29 aout), les partis se hâtent lentement dans l’élaboration de leurs listes d’autant plus que le trop plein de candidats rend la tâche des états-majors particulièrement difficile. Chaque désignation est aussitôt contestée et souvent suivie de menaces de démission. Aucun parti n’est épargné à l’exception peut-être du Mouvement Ennahdha où la discipline de parti n’est pas un vain mot, encore que des défections ont été enregistrés comme celle du bouillonnant élu Najib Mrad. Ecarté des listes du mouvement, le bouillant élu a décidé de se présenter sur les listes d’un autre parti appartenant à la mouvance islamiste, sans qu’on sache vraiment s’il s’agit d’une défection ou d’une manoeuvre électorale d’Ennahdha.
En revanche, Nidaa Tounès apparait comme le plus menacé par ces tiraillements en raison de sa composition. Né adulte comme se plaisent à le présenter ses dirigeants, Il n’a pas eu le temps de développer chez ses adhérents le sentiment d’appartenance au parti qui fait la force de son principal adversaire, Ennahdha. A Nidaa, on est syndicaliste, destourien, ancien massar ou indépendant, mais rarement un Nidéen. Comment concilier entre les différentes tendances ? C’est un peu la quadrature du siècle que même le doigté de Béji Caïd Essebsi n’a pas permis de résoudre. Ainsi toute liste présentée comme définitive suscite une levée de boucliers pour différentes raisons: la tête de liste n'est pas originaire de la région comme c'est le cas de Khémais Ksila refusé à Zaghouan puis Nabeul1 ou Abdelaziz Kotti à l'Ariana ; la liste fait la part trop belle à l'une des tendances. Ce qui contraint la parti à revenir à la case départ. pratiquement ans les 33 circonscriptions où ce parti sera présent et notamment celles de l'étranger où on accuse les rcdistes d'avoir fait main basse sur toutes les listes.
L'état major de Nidaa est appelé à remédier à cette situation dans les meilleurs délais. Les Tunisiens ne comprendraient pas qu'un parti qui se présente comme une alternative à Ennahdha soit incapable de faire le ménage en son sein
- Ecrire un commentaire
- Commenter