News - 29.11.2009

Objectif: 9000 ingénieurs par an et la nouvelle école d'ingénieurs à Bizerte en contribution

Passage du taux des diplômés dans les disciplines scientifiques et d'ingéniorat de 12 pour mille, actuellement, à 18 pour mille pour la tranche d'âge 20-29 ans en 2014, un taux qui nous rapproche des standards européens et qui devra permettre d'améliorer le taux d'encadrement des entreprises tunisiennes et d'améliorer leur compétititivité. Dans le même ordre d'idées, le nombre d'ingénieurs passera de 5 000 à 9 000 au cours de même période.

Pour atteindre ces objectifs, une nouvelle école d'ingénieurs a ouvert ses portes au début de la présente année universitaire à Bizerte (ENIB) tandis que des classes préparatoires aux études d'ingéniorat ont été ouvertes à l'ISET de Hammam Sousse et à la faculté des sciences de Monastir. Parallèlement, le nombre d'étudiants passera de 350 000 à 50 000, soit un Tunisien sur vingt fréquentera les bancs de l'université à l'horizon 2014.

Après le quantitatif, le qualitatif

L'édification de la société de l'intelligence et du savoir qui figure en bonne place dans le programme présidentiel est en marche. L'Université en sera le levier. Après le quantitatif, le qualitatif: La prochaine étape sera placée sous le signe: "la qualité et la conformité aux normes internationales" avec "pour objectif de nous aligner, dans les différents domaines scientifiques et technologiques, sur les systèmes universitaires avancés les plus importants".

Cela se fera en étroite collaboration avec l'appareil de production pour faciliter l'insertion professionnelle des diplômés. Des mécanismes ont été créés ou sont prévus pour ce faire comme l'adoption des contenus de formation répondant aux besoins des entreprises, l'élargissement des mastères professionnels en partenariat avec l'environnement économique, la codiplomation  avec les universités étrangères et la création de licences appliquées.

L'enseignement supérieur tunisien bénéficie, déjà, d'une solide réputation à l'étranger. Aujourd'hui, il faut franchir un nouveau palier qui mettra nos institutions universitaires en situation de soutenir la comparaison avec les établissements les plus réputés à l'étranger.

Faisons un rêve: une de nos institutions universitaires figurera dans le top 100 du classement de l'université de Shangai dans les cinq prochaines années.