News - 29.01.2014

Gouvernement Jomaa: en finir avec un provisoire qui n'a que trop duré

Il y a un temps pour tout. Une fois les lampions de la cérémonie de passation éteints, il faut se mettre au travail. «Les difficultés, c’est maintenant». Parce qu'elles sont prévues, identifiées, elles sont surmontables: chômage, développement inégal entre les régions du littoral et celles de l’intérieur, déficit abyssal de la balance des paiements, insécurité, terrorisme, crime organisé, contrebande: telles sont les plaies de la Tunisie, trois ans après la révolution, mais il s’agit aussi et surtout, de créer les conditions favorables à des élections transparentes et libres avant la fin de l’année pour en finir avec ce provisoire qui n'a que trop duré. Dans un pays où les traditions étatiques sont bien ancrées, les Tunisiens attendent de ce gouvernement qu'il restaure l'autorité de l'Etat et cela ne pourra se faire qu'à travers des institutions stables, parce que démocratiquement élues.  Aux nouveaux ministres de démontrer leur savoir-faire et de redonner  espoir aux Tunisiens.

Tout se jouera pendant les cent premiers jours. C'est la durée moyenne de l'état de grâce, la période où l'opinion publique se montre généralement compréhensive vis à vis de ses gouvernants. Passé ce délai, c'est le retour de bâton, le désenchantement et tout  qu'on ne souhaiterait pas à ce gouvernement et à la Tunisie. 

HB

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