Hamadi Jebali fait ses adieux : clarifications, responsabilisation, remerciements et excuses

Clarifications, pour confirmer sa conviction de l’opportunité de son initiative d’un gouvernement de technocrates bénéficiant d’un large soutien politique, mais aussi pour dire que son refus de l’offre de son parti de rempiler ne relève ni d’une obstination entêtée, ni d’une fermeture des voies. Il exprime surtout la nécessité de chercher la solution la plus appropriée pour faire face à la situation.

 

Responsabilisation, le message s’adresse à tous. Au gouvernement et aux partis, notamment ceux qui avaient pris part aux récentes concertations, aux médias pour éviter d’attiser les conflits et de désorienter l’opinion publiques, aux syndicats pour surseoir aux revendications, grèves et débrayages, aux hommes d’affaires pour ne pas hésiter à investir et aux citoyens pour quitter leur le négativisme et s’investir dans le travail. « Nous sommes tous embarqués sur un même navire, concerné par son sauvetage, comme par son naufrage », insistera-t-il.

 

Jebali demandera « aux pays frères et amis de soutenir les efforts de la Tunisie par le conseil er la non-ingérence dans ses affaires internes, d’intervenir en prêchant la bonne parole et apportant le soutien à une expérience unique et pionnière qui mérite consolidation ».

 

Remerciements à l’armée nationale, aux forces de sécurité et à tous ceux qui se dévouent au service de la patrie.

 

Excuses. A ceux qui pourraient se sentir visés par des propos qu’il aurait proférés injustement à leur égard ou des décisions iniques qu’il aurait prises contre eux. Excuses aussi pour toute déception causée ou tout manquement à son devoir.

 

« Je suis optimiste, conclut-il, car j’estime que la révolution a réussit et parce que nous constituons un grand peuple, demeurant convaincu que la sagesse finira par revenir… »