News - 17.01.2019

Grâce au programme Irada, 18 millions d’euros au profit de 8 gouvernorats de Tunisie

Grâce au programme Irada, 11 millions d’euros au profit de 8 gouvernorats de Tunisie

Deux nouveaux contrats de financement, totalisant 18 millions d'euros seront signés ce vendredi, dans le cadre du programme Irada, financé par l’Union européenne, en faveur de 8 régions tunisiennes. Programme ambitieux qui totalise 32 millions d’euros, IRADA (Initiative régionale d’appui au développement économique durable) entend appuyer les réformes socio-économiques pour la croissance inclusive et l’emploi, ainsi que le développement régional et local durable de huit gouvernorats — Gabès, Médenine, Gafsa, Kasserine, Sfax, Sidi Bouzid, Bizerte et Jendouba.

Les deux contrats seront signés ce vendredi entre le ministère des Investissements et de la Coopération Internationale et les offices de développement des régions, d’une part et, les agences de formation professionnelle d’autre part. Le premier, d’un montant de huit millions d’euros, est relatif à l’appui à la mise en place de projets collaboratifs de développement dans les huit gouvernorats cibles du Programme IRADA. Quant au second contrat de subvention, d’un montant de dix millions d’euros, il bénéficie à l’appui aux projets d’amélioration de la qualité et de la pertinence de l’offre de formation initiale et continue et des services d’accompagnement à l’emploi toujours dans ces huit mêmes gouvernorats cibles.

La cérémonie de signature est placée sous les auspices des ministres du Développement, de l’Investissement & de la Coopération Internationale, Zied Ladhari, et de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, Sayida Ounissi, ainsi que l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Patrice Bergamini.

IRADA en bref

Programme de coopération financé par l’Union européenne (32 millions d’euros) mis en œuvre par les Ministères du Développement, de l’Investissement et de la Coopération Internationale (MDICI) et de la Formation Professionnelle et de l’Emploi (MFPE) jusqu’en 2022.

Inscrit au plan de développement 2016-2020 et qui accompagne le déploiement du processus de décentralisation, à travers le soutien des acteurs régionaux pour qu’ils prennent en main le développement économique de leurs régions.

Visant à structurer la collaboration entre le secteur privé et le secteur public au niveau régional pour le développement du secteur privé (composante 1 – DSP) et la création d’emploi dans la région (composante 2 – FPE).

Intervenant au niveau de 8 gouvernorats : Bizerte, Gabès, Gafsa, Jendouba, Kasserine, Médenine, Sidi Bouzid et Sfax.

Objectifs

  • Renforcer la contribution du secteur privé au développement économique des régions.
  • Améliorer la qualité et la pertinence de la formation professionnelle et des services d’accompagnement à l’emploi.
  • Mettre en place un système pérenne de dialogue public-privé au niveau régional pour piloter le développement du secteur privé et de la formation professionnelle.

Approche d’intervention

  • Création d’une « Plateforme de Dialogue Public-Privé (PDPP) » dans chaque gouvernorat.
  • Analyse et débat sur les potentialités de développement du secteur privé régional.
  • Élaboration de plans d’action de développement des filières et des domaines traités par le Programme.
  • Réalisation de projets de développement économique régional soutenus par le secteur privé et de projets de renforcement de la formation professionnelle.

Résultats attendus

  • Des plans d’action pour le développement économique durable sont élaborés en concertation entre les acteurs privés et publics dans les régions ciblées.
  • Le secteur privé contribue à l’élaboration et la mise en place de projets de développement économique durable.
  • Le dialogue public-privé régional continue post-programme et alimente les politiques nationales de développement du secteur privé.
  • Des projets d’amélioration de la qualité et de la pertinence de la formation professionnelle sont conçus et mis en œuvre en concertation entre les acteurs privés et publics pour répondre aux besoins des régions ciblées.
  • La classification nationale des qualifications (CNQ) permet une lisibilité des compétences clés acquises par les individus.
  • Un nouveau système de gouvernance simplifiant l’architecture institutionnelle et laissant plus d’autonomie aux structures locales de formation et d’emploi est opérationnel.   


 

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