Que fait Omar Béhi à Lusaka : Acter l’adhésion de la Tunisie au Comesa
Lusaka (Zambie) – Correspondance particulière pour Leaders. Accéder à une zone douanière de 19 pays d’Afrique de l’Est et australe, forte de 500 millions d’habitants et totalisant 75 milliards de dollars de transactions commerciales par an : le rêve des exportateurs tunisiens se réalise. La 38ème conférence ministérielle des pays membre du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA) s’est ouverte samedi 14 juillet 2018 dans la capitale zambienne, en présence pour la première fois de la Tunisie, invitée pour le moment en tant qu’observateur. __Cette réunion préfigure la tenue à partir du jeudi 18 juillet courant du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement devant marquer l’adhésion de la Tunisie en tant que membre de plein droit. Conduisant la délégation tunisienne aux réunions des organes directeurs et le Sommet, le ministre du Commerce, Omar Béhi déploie une intense activité pour concrétiser cette adhésion à la quelle notre diplomatie a tant œuvré.
Dans la lettre d’invitation qu’il lui avait adressée, le secrétaire général de la COMESA, Sindiso Ngwenya, se disait heureux de lui annoncer que « les négociations fructueuses menées avec le gouvernement aboutissent à la signature de l’acte d’adhésion et des instruments pertinents y afférents. » Ça sera donc fait, ce jeudi 18 juillet.
Un grand marché
L’importance de cette adhésion est de taille, explique à Leaders, Omar Béhi. Ce marché commun qui regroupe 19 pays compte près de 500 millions d’habitants et totalise pas moins de 75 milliards de dollars de transactions commerciales par an entre les pays membres. Y accéder en bénéficiant des avantages douaniers ouvre largement les portes aux exportateurs tunisiens afin d’accéder à ce marché déjà significatif et très prometteur.»
Concrétiser
Dès l’entrée en vigueur de cette adhésion, il s’agit pour la Tunisie et avec elle les opérateurs économiques intéressés de s’organiser pour explorer les différentes opportunités qui s’offrent, pays par pays, secteur par secteur et d’y aller de manière soutenue. Un grand effort de prospection, de marketing, de promotion et de communication est indispensable à entreprendre le plus rapidement possible. « Nous nous y sommes préparés et nous mettrons les moyens nécessaires notamment à travers le Cepex et des missions itinérantes, avec l’appui du réseau diplomatique » a affirmé Omar Béhi à Leaders.
La CEDAO aussi
« Tout en couvrant cette zone en Afrique de l’Est et australe, la Tunisie poursuit activement la mise en oeuvre d’un accord avec la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), où elle entend jouer également un rôle actif », poursuit le ministre du Commerce. Et de rappeler la tenue à Tunis, en rampe de lancement, les 24 et 25 avril, du forum économique africain, marqué par la participation de 38 pays et 800 opérateurs économiques privés et publics et dont nombre qui a permis la conclusion de nombre de partenariats déjà engagés.
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C’est une excellente chose et ca ne peut être que profitable pour l’économie Tunisienne. La confiance et la qualité sont néanmoins les deux mots clés avec ces pays. Si avec les produits exportés, le secteur privé exporte également la mauvaise foi et « El Ghich », cela impactera négativement et de manière significative, nos relations avec ces pays. L’expérience est réelle et vécue dans d’autres pays d’Afrique Subsaharienne