La petite histoire de la Coupe du Monde
Un drame national
Le 16 juillet 1950 au stade Maracana et devant 200 000 spectateurs, le Brésil s’apprête à remporter sa première Coupe du monde. Dans un pays où le football est une religion, l’aspiration est légitime. Ce n’est pas l’avis des attaquants uruguayens Sciaffino et Ghiggia qui volent la victoire au pays organisateur. La fête espérée se transforme en deuil. Soixante-quatre ans plus tard, à Rio, c’est plus qu’un affront que le Brésil essuie en demi-finale de la Coupe du monde avec ce waterloo devant l’Allemagne (1-7). Comme quoi, nul n'est prophète dans son pays.
Pelé le malchanceux
En 1962, le Roi Pelé est privé de finale en raison d’une blessure contractée lors du match de poule Brésil- Tchécoslovaquie (0-0.)
Quatre ans plus tard, ce sont ses adversaires excessivement violents de la Hongrie et du Portugal qui le mettent hors compétition, et avec lui le Brésil, éliminé au premier tour. Mais la revanche de Pelé et du Brésil sera éclatante avec son triomphe et le plébiscite du plus beau vainqueur de l’épreuve pour encore très longtemps.
Un but pour la postérité, un second en réaction
L’arbitre soviétique Dienst est resté dans la mémoire pour sa décision fatale aux Allemands lors de la finale Angleterre- RFA en 1966 à Wembley. Arbitrage maison ou doute profitant à l’attaquant, toujours est-il que la victoire est revenue au pays organisateur mené par un magnifique Bobby Charlton. Quatre ans plus tard, ce sont les Soviétiques qui pâtiront de l’arbitrage du Hollandais Laurens van Ravens lors du quart de finale Uruguay-Urss (1-0). Le ballon avait franchi la ligne de but d’un mètre avant d’être transmis par Cubilla au buteurEsparrago, auteur de la qualification lors des prolongations. Dienst, en téléspectateur, peut-il admettre à son tour que l’erreur est humaine ?
Une cage en réserve
Le 5 juillet 1994, les téléspectateurs du monde entier vivent un moment inédit : à la 24e minute des huitièmes de finale Mexique-Bulgarie, le gardien de but mexicain Jorge Campos est acculé dans ses bois, tombant et entraînant la chute de la cage. En moins d’un quart d’heure, les préposés à la logistique du stade East Rutherford remplacent la cage à la grande béatitude de l’arbitre syrien Jamel Sharif, du public, des téléspectateurs et du commentateur de service. Un moment inoubliable.
Sommaire
• Coupe du Monde de football Russia 2018: C’est parti sur Leaders !
• Football et mondialisation: Le business florissant de la FIFA
• Russia 2018 : A la découverte de la planète foot
• FIFA / Coupe du Monde (par Samy Ghorbal)
• La Fifa en chiffres
• Coupe du monde 2026 : le match Maroc / USA
• Coupe du monde Russia 2018: Il était une fois, le football...
• Des îcones du football mondial
• La Coupe du Monde de football, le titre sportif le plus prestigieux
• La petite histoire de la Coupe du Monde
• La Tunisie et la Coupe du monde
• Foued Mebazaa : C’était l’Argentine 78
• Abdelmajid Chétali
• Chokri El Ouaer au Mondial 98
• La liste élargie des 29 joueurs convoqués
• Le grand absent : Youssef Msakni
• Le sélectionneur : Nabil Maaloul
• Le calendrier du groupe G
• Naissance de la FTF
• Coupe du monde Russia 2018: Regards sur le football tunisien
• Le professionalisme en Tunisie, vingt ans après
• Les timbres tunisiens
• Les mascottes du Mondial
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