Tirs sur la plage devant un hôtel à Sousse : 19 morts et six blessés
Selon la TV nationale des tirs se sont produits en fin de matinée sur une plage devant un hôtel à Sousse. Il y aurait des morts.
Mise à jour à 13 H 30 : le porte-parole du ministère de l'Intérieur a annoncé que le bilan de l'attentat terroriste contre l'hôtel Marhaba à Sousse s'est soldé par la mort de dix-neuf personnes dont des touristes étrangers, six autres personnes ont été blessées. L'assaillant a été abattu». Un bilan précédent faisait état de sept morts.
Mise à jour à13 H 45 : un nouveau bilan fait état de vingt sept morts.
Mise à jour à 16 H : nouveau bilan (provisoire) 28 morts et 37 blessés.
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POUR QUI SONNE LE GLAS ? Question maintenant qu'on est en droit de se poser crûment. Au fond, disons-le, en faveur de qui joue le temps : pour notre nouveau modèle de société, ses institutions de droit, la dignité retrouvée ou pour l'ignorantisme criminogène et hérétique ? Pour la deuxième fois (je n'ose, au vu de la "situation", dire pour la seconde fois!) en moins de 3 mois on connaît une nouvelle attaque. Et de quelle ampleur ! Et contre quel secteur et donc quelles personnes ! Quand il s'agit d'attaque surprise contre des unités militaires stationnées dans les djebels et qu'elle se solde par une dizaine de victimes, (encore, au mois de ramadan l'année dernière) on en tire les leçons et on fait en sorte pour que de tels drames ne se reproduisent plus, du moins avec une telle ampleur. Tout un processus de réflexion sur les scénarios possibles et de commandement se met en place pour prévenir le pire. Mais quand il s'agit d'une attaque contre un groupe de civils, à l'intérieur des villes, et a fortiori des touristes étrangers, cible potentielle idéale pour tous apprentis terroristes, et que la surprise se solde par des dizaines de victimes on devrait se poser nombre de questions du côté des services de sécurité, imaginer tous les scénarios possibles et prendre les mesures les plus urgentes pour prévenir de nouvelles et terribles surprises. Et les gouvernements occidentaux, de concert avec les tours opérateurs nous ont donnés une chance salutaire de nous rattraper. Or, que cela se reproduise encore une fois, et avec une ampleur à l'irakienne et par un seul individu dans une station balnéaire, il y a manifestement une "faille" quelque part dans le système sécuritaire ! (et je mesure mes mots !). Passons sur les détails de la riposte sécuritaire, sur les ratiocinations de bon ton étalées sur tous les tons et les modes sur toutes nos TV : en veux-tu en voilà de ces doctes conseils ou de ces diarrhées de protestation de foi patriotique et des prouesses virtuelles futures; on en a notre suffisance à la nausée ! Comme le dit si bien un dicton bien de chez nous : " Après la survenue du désastre on achète un fusil" ! Mais comme le dit aussi bien Shakespeare dans Hamlet : "Word, word, word" (des mots, des mots, des mots). Alors le bât blesse quelque part ! Suivez mon regard ! Non sur le plan politique, quoiqu'ils assument tout, mais sur le plan sécuritaire in situ ! Que faire alors ? Normalement à la tête de toute armée on doit trouver un chef d'état-major général des armées. Inutile de revenir là dessus. Notre institution sécuritaire, avec toutes ses composantes, ses forces et sa complexe structure, dispose-t-elle d'un plus haut gradé qui ordonne, supervise, planifie, suit l'exécution des ordres données, et j'en passe des mécanismes indispensables pour faire fonctionner une machine redoutable quand bien huilée ? Une institution sous l'autorité d'un seul chef, choisi parmi les meilleurs qui ont fait leur preuve et passé par toutes les formes d'épreuves intellectuelles et professionnelles ? Prêt à travailler 25H/24h, toujours sur la brèche, là où on l'attend le moins, un lit de camp ds chaque région à sa disposition ? A l'évidence Non. Un nom qui me vient à l'esprit, au risque de voir pousser des cris d'orfraie, (mais qu'on se rappelle que moi aussi j'ai été victime, avec nombre de mes compagnons militaires, de la tyrannie passée) qui pourrait être un modèle de cette forme de "chef inter-sécuritaire" : le Gl Ali Seriati. Il a fait ses preuves du temps de la tyrannie en tant que technicien de la sécurité (d'autres aimeraient entendre : technocrate, voire militaire), et avec quelle redoutable efficacité; la justice l'a blanchi de toutes les accusations portées contre lui, s'il est prêt à reprendre du service au bénéfice de l'Etat de droit (et il est toujours disponible pour servir son pays et non des individus) pourquoi ne pas envisager le cas ? pourvu que les forces inhibitrices et les forces d'obstruction pensent à l'intérêt supérieur de la Nation ! Le loup ds la bergerie ? Loin de là ! La politique restant aux politiques. Quant à ce genre de Gl il aura toujours des comptes à rendre et à son chef suprême le Prt de la Rép, à son ministre de l'intérieur et à l'ARP. Devant un ratio d'une 40ne de tués contre la mort d'un terroriste (qu'on aurait pu ne pas tuer semble-t-il et le capturer vivant, si l'on peut déduire des différents témoignages), il est grand temps de faire un déballage franc et d'extrême urgence ! De même pour les autorités politiques, arrêtons de faire la fine bouche et de couper les cheveux en 4 : on est en guerre, n'est-ce pas ? Alors prenons les mesures adéquates. A situation exceptionnelle mesures exceptionnelles. Les EU et la France nous proposent une coopération sur le plan rens. et écoute, depuis belle lurette ! Alors qu'on leur donne le feu vert pour installer leur système d'écoute, à charge de nous en faire bénéficier. Avant qu'il ne soit trop tard ! On n'est pas mieux loti que la Corée du sud, les pays baltes et quelque autre pays d'Afrique. Maintenant c'est du sérieux ! Du dramatiquement sérieux ! De l'implacablement sérieux ! Du désatreusement sérieux !!!....